Chez les grands groupes de l’informatique US, on ne rigole pas avec la contrefaçon. C’est ce qui vient d’apprendre à ses dépens une Toulousaine d’origine croate qui importait avec son mari de nombreuses copies du géant de l’informatique.
Une activité florissante qui permettait au couple de faire de bonnes marges à la revente via un site internet. Seulement, cette activité commerciale qui est interdite a été stoppée net par la Section de recherches (SR) de Toulouse et le service national de la douane judiciaire (SNDJ).
L’enquête a également permis rapidement d’établir qu’en plus de Toulouse, des sociétés informatiques installées à Amiens et Strasbourg étaient régulièrement approvisionnées en matériel contrefait selon nos confrères de la dépêche du Midi.
Au total, les enquêteurs estimeraient à 7 710 le nombre de produits contrefaits qui ont transité de la Chine à destination de la France entre le 1er janvier 2016 et le 1er octobre 2017.
La fautive âgée de 67 ans a été condamnée à 2 ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Toulouse. L’avocat de Microsoft compte demander pour sa part 2,4 millions d’euros de remboursement à la « fausse commerçante » pour le préjudice subi par la société.
Pierre-Jean Gonzalez