Aude. Un an après, les stigmates des inondations sont encore visibles

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Aude. Un an après, les stigmates des inondations sont encore visibles
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Il y a tout juste un an, un déluge torrentiel s’abattait sur l’Aude, coûtant la vie à 15 personnes dans les inondations. Les pluies diluviennes ont dévasté le département, si bien qu’un an après, il porte encore les stigmates de ce drame.

Dans la nuit du 14 au 15 octobre 2018, l’Aude a été le théâtre d’une inondation sans précédent. En seulement 6 heures, l’équivalent de 4 mois de pluie est tombé du ciel. Ces inondations meurtrières ont coûté la vie à plus d’une dizaine de personnes.

Le premier bilan humain était dramatique. D’abord porté à 11 morts, il sera revu à la hausse quelques heures plus tard. 15 victimes ont péries dans plusieurs communes du département. 75 autres ont également été plus ou moins gravement blessées.

Côté matériel, les dégâts sont consternants en tout point. On dénombre quelque 15 300 habitations sinistrées, et plus de 3 800 véhicules détruits. 1 500 dossiers ont également été déposés auprès des collectivités locales pour bénéficier du fonds de calamité agricole. En tout, ce sont près de 400 millions d’euros de dégâts qui ont été recensés.

Des dégâts toujours visibles

De nombreux villages portent encore, un an après, les stigmates des événements. Dans les communes reconnues en état de catastrophe naturelle, les dégâts de cette nuit infernale sont encore bien visibles. Maisons éventrées, rues détruites, route arrachés, et bâtiments détruits sont nombreux. La vie a petit a petit repris son cours, en apparence seulement, rapporte Midi Libre.

Touchée quelques mois plus tôt par un attentat djihadiste, la commune de Trèbes a été l’un des épicentres du déluge. À nouveau endeuillée sept mois plus tard, 6 personnes y ont perdu la vie. 350 familles ont été sinistrées, la ville a vu disparaître 2 écoles, une maison de retraite et sa piscine.

Aujourd’hui les collectivités se tournent vers l’avenir. En juillet dernier, 7 biens de Conques-sur-Orbiel, Verzeille, Villalier et Couffoulens ont été achetés à leurs propriétaires dans le cadre du fond Barnier, activé pour répondre aux dégâts causés par les inondations. Une acquisition de biens qui s’élevait à 704 000 €.

 

Raphaël Crabos