Hérault. Des calèches en guise de ramassage scolaire à Vendargues

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Hérault. Des calèches en guise de ramassage scolaire à Vendargues
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Chaque matin et chaque soir est une fête pour les écoliers en herbe de la commune de Vendargues, près de Montpellier. Exit les traditionnels bus de ramassage scolaire, ce sont les Hippobus qui s’en chargent. Les 3 calèches de la ville ramassent chaque jour une centaine d’enfants.

Dans la commune de Vendargues, près de Montpellier, aucun enfant n’est triste le matin en allant à l’école. Et pour cause, le trajet est un vrai plaisir pour ces jeunes écoliers. Tous les matins, ils empruntent l’un des 3 Hippobus mis à disposition par la ville pour le ramassage scolaire.

Les 3 calèches, de 12 à 30 places, prennent en effet en charge matin et soir les enfant pour les conduire à l’école et les ramener chez eux. Un service 100% gratuit offert par la commune, convivial, et de surcroit écologique, instauré il y a une dizaine d’années par la municipalité.

Un mode de transport alternatif qui diminue la pollution et les émanations de gaz à effet de serre, et qui donne le sourire aux enfants. La commune, qui compte de nombreux éleveurs d’équidés, a commencé par faire la collecte des ordures à cheval, avant de mettre en place ce système d’Hippobus l’année suivante. D’une calèche les premières années, 2 nouvelles ont été ajoutées, pour une centaine d’enfants inscrits à l’année.

Une parenthèse avant l’école ou les devoirs

Vendargues est une des premières villes de France à faire ce type de transport à grande échelle. Une fierté pour la commune, malgré le coût conséquent de ce moyen de locomotion : environ 115 000 euros par an. Le chemin des écoliers passe chaque matin par 12 arrêts, et rallie les 5 établissements scolaires entre 8 heures et 9 heures.

Le respect des heures de passage est impératif pour ne pas gêner les parents, qui partent ensuite travailler, raconte Richard, l’un des conducteurs de calèches, en nuançant : « mais ce n’est jamais la course, cela doit rester avant tout un moment de plaisir pour les enfants, une parenthèse avant l’école ou les devoirs », rapporte nos confrères du Parisien.

 

Raphaël Crabos