Toulouse. Un home-jacking vire au cauchemar pour un gérant de discothèque toulousain

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Toulouse. Un home-jacking vire au cauchemar pour un gérant de discothèque toulousain
Toulouse. Un home-jacking vire au cauchemar pour un gérant de discothèque toulousain

Fin juin, le gérant d’une discothèque toulousaine a été victime d’un home-jacking. 4 jeunes individus ont dérobé des bijoux et des objets multimédia dans la maison, avant de mettre le feu à la voiture familiale.

Les faits remontent au 26 juin dernier. Vers 2h30 du matin, 4 jeunes individus armés ont fait irruption dans une maison de Saiguède, dans l’ouest toulousain. Les dégâts de l’home-jacking sont considérables.

Entre l’effraction, les bijoux et objets multimédias dérobés, et un véhicule incendié, le préjudice s’élève aisément à plus de 100 000€. Et tout cela sans évoquer le traumatisme psychologique subit par la famille toulousaine, en particulier chez les enfants, rapporte la dépêche du Midi.

Menacé par ce qui semblait être des pistolets, le couple et leurs 2 enfants n’ont pu empêcher le cambriolage. Heureusement, personne n’a été blessé pendant l’opération, mais les habitants ont été profondément traumatisés.

Retournée et pillée de fond en comble, la maison n’a pas été la seule à être touchée. Le 4×4 de la famille, un Hummer, plus habitué à apparaître dans les clips de rap américains que sur les routes occitanes, a été incendié à 200 mètres de là par les malfrats.. Une BMW a également disparu, mais a été retrouvée quelques heures plus tard sans dégâts.

Des armes factices

Les gendarmes de la Section de recherches de Toulouse ont été saisis de l’enquête et ont procédé aux premières constatations au domicile des victimes. L’homme de famille est gérant d’une discothèque toulousaine. Les indices laissés sur place ont permis d’identifier les suspects, 4 jeunes âgés de 19 à 21 ans, domiciliés à l’ouest et au sud de la Ville rose. Interpellés mardi 23 juillet et placés en garde à vue, certains ont déjà eu affaire à la justice pour des faits liés à la petite délinquance.

Lors de leurs auditions, les malfrats ont reconnu s’être munis de 3 pistolets factices le soir du braquage. Le véhicule XXL de la victime, moderne à souhait, est un petit bijou de technologie. L’ordinateur de bord n’ayant pas détecté l’empreinte digitale du conducteur, il ne s’est pas allumé lorsque les cambrioleurs ont tenté de le dérober. Le quatuor de voleurs a donc dû abandonner le 4×4, avant de revenir l’incendier avec de l’essence, histoire d’effacer les éventuelles traces d’ADN.

Arrêtés, les 4 hommes ont été présentés mercredi 24 juillet devant les magistrats du palais de justice, après 36 heures de garde à vue. Mis en examen et incarcérés, une information judiciaire a été ouverte pour vol avec arme en bande organisée. L’objectif est maintenant de déterminer clairement le rôle de chacun dans l’opération.

 

Raphaël Crabos