Toulouse. Un an de prison pour avoir roué sa compagne de coups

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Toulouse. Un an de prison pour avoir roué sa compagne de coups  Illustration cdr
Toulouse. Un an de prison pour avoir roué sa compagne de coups
Illustration cdr

Un homme de 29 ans a été condamné à 12 mois de prison après avoir porté des coups, notamment au visage, de sa compagne. Un ami venu protéger la jeune femme a également reçu des attaques de la part de l’agresseur.

Mercredi 17 juillet, alors que le couple se rendait en ville pour observer le passage du Tour de France, la balade a rapidement tourné à l’embrouille. Sur fond de boissons alcoolisées, l’après-midi s’est soldée par une dispute conjugale.

Le conjoint violent a d’abord poussé sa compagne dans un buisson en pleine rue. Rentrés à leur maison, la dispute s’est intensifiée. La jeune femme a cette fois-ci essuyé des coups de poings et de pieds sur le corps, mais également à la tête. Ruée de coups et apeurée, la jeune victime a finalement réussit à envoyer un SMS à un des ses amis, qui est rapidement intervenu sur place. Une nouvelle vague de violence de la part du compagnon a déferlé sur cet ami, si bien que les deux hommes ont fini par chuter dans les escaliers, rapportent nos confrères de la dépêche du Midi.

Un an de prison ferme

Les actes de violence de l’agresseur auront causé 3 jours d’interruption totale de travail pour la jeune femme, et 1 jour pour son ami. Lors de son audience en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Toulouse, l’homme n’a pas nié les faits, mais a circonstancié ce qu’il s’était passé. Il ne s’en souvient plus.

L’homme a ajouté également que ses actes de violence viennent peut-être du fait qu’elle l’a provoqué au préalable. La goutte de trop pour le procureur de la République, qui a demandé 12 mois de prison ferme et un maintien en détention. L’homme de 29 ans possédait déjà un casier judiciaire plutôt bien rempli, avec déjà 6 mentions. Le tribunal a retenu la réquisition du procureur, et l’a condamné à 1 an de prison ferme. Il a été maintenu en détention.

 

Raphaël Crabos