Haute-Garonne. Un éleveur découvre trois chèvres décapitées

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Haute-Garonne. Un éleveur découvre trois chèvres décapitées
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C’est une scène des plus sordides qu’a vécu cet éleveur de Haute-Garonne il y a quelques jours. Trois de ses chèvres ont été décapitées, à l’arme blanche sans raison apparente.

Après avoir passé une journée dans l’Aveyron aux cotés d’éleveurs de moutons, Antoine Berg regagne son domicile de Roquesérière. C’est dans ce petit village de 700 habitants situé dans le nord-est de la Ville rose, entre Montastruc-la-Conseillère et Saint-Sulpice-sur-Tarn, que se sont déroulés les faits. Antoine venait de rencontrer des éleveurs aveyronnais. Déjà propriétaire de plusieurs chèvres, il a pour projet d’acquérir prochainement des moutons. Pour nettoyer la forêt en vu d’y mettre ses animaux, il a acheté ses chèvres.

En regagnant son domicile, à quelques encablures de la maison de ses parents, Antoine est interloqué. Le comportement d’un de ses chiens n’est pas naturel. Quelque chose semble l’avoir affolé. L’étonnement est alors total pour l’homme de 28 ans. Il découvre que le grillage de l’enclos contenant ses bovidés a été cassé. Antoine va donc retrouver ses animaux, et découvre la scène de crime.

Une enquête est ouverte

Une de ses chèvres est allongée par terre, sans vie, sans tête. Le lendemain, il poursuit ses recherches et trouve 2 nouveaux cadavres, eux aussi décapités, étendus par terre. Des têtes, il ne retrouvera rien. Du moins pendant les 2 jours qui ont suivi le triple homicide. Samedi 20 juillet, quelqu’un a fini par lui déposer les têtes de ses chèvres dans la forêt, devant son camion, rapporte Antoine à nos confrères de la dépêche du Midi. Un vétérinaire a confirmé que l’attaque a eu lieu à l’arme blanche sur les trois caprins. Impossible donc que ce soit l’oeuvre d’un autre animal.

La scène a bien évidemment traumatisé le propriétaire des chèvres, qui a déposé plainte à la gendarmerie de Montastruc-la-Conseillère. Depuis, l’homme ne dort plus, et se pose désormais une question : pourquoi ? Pourquoi ses chèvres ? Avec l’aide de ses parents, ils ont installé sur leur propriété des appareils photos automatiques, qui se déclenchent au moindre mouvement suspect. L’objectif est de ne plus revivre une telle situation sordide. Une enquête a été ouverte par les gendarmes de la communauté de brigades de l’Union, pour sévices graves et acte de cruauté envers animaux.

 

Raphaël Crabos