Moderne et high tech, le Capoul s’ouvre vers l’avenir

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Hall de l’hôtel Capoul. Photo / CTIDepuis hier, l’hôtel Capoul de la place Wilson est de nouveau ouvert au public, après 10 mois de travaux. Une deuxième jeunesse pour le plus vieil hôtel de Toulouse, qui se tourne aujourd’hui vers l’avenir dans un style résolument moderne.


Une odeur de neuf règne dans les couloirs, des cartons jonchent encore le sol, mais le personnel est sur tous les fronts pour accueillir les premiers clients. Après 10 mois de travaux, un vent de modernité et de luxe a soufflé sur le Capoul. L’hôtel rouvre ses portes avec une étoile en plus, et espère attirer « une clientèle d’affaire et haut de gamme » confie Jérôme Gilquain, directeur du Capoul. Plus qu’une rénovation, l’établissement qui n’avait pas connu de travaux depuis 22 ans avait besoin d’une « réhabilitation ».

« On est passé de 142 à 133 chambres car elles ont été redimensionnées » explique le directeur. Parmi celles-ci, on compte 21 « exécutives » (standing intermédiaire) et 8 suites. Des mises aux normes ont été effectuées afin de rendre l’hôtel accessible aux personnes à mobilité réduite. Spa, jacuzzi, hammam, sauna et salle de sport compose le nouvel espace détente. L’hôtel est équipé de la fibre optique, d’éclairages led et de salles de réunion nouvelle génération. « L’objectif est de réunir un maximum de demande sur un même lieu » explique Jérôme Gilquain.

Mais les travaux ne sont pas encore terminés. « Seuls les 3ème et 4ème étages sont ouverts au public, les suites et la salle de sport ne sont pas encore prêtes. Tout devrait être fini d’ici deux mois » annonce t-il. Devenu un 4 étoiles, les prix « augmentent d’environ 25% ».

Nouvelles technologies, décoration moderne et épurée, le plus vieil hôtel de Toulouse ne mise pas sur le charme de l’ancien. Les seuls éléments d’origine sont les verrières du hall et de la salle « Atlanta » qui ont été entièrement refaites. Cette salle, connue des toulousains pour ses hamburgers « accueillera tous les dimanches des brunchs, dès la deuxième quinzaine de février » précise le directeur de l’hôtel. La verrière, « est une structure Eiffel qui date de 1915, elle abritait auparavant des bains douche » explique t-il. Un vestige du passé qui s’intègre parfaitement dans le nouveau décor.

 

Coralie Bombail