Haute-Garonne : 23 morts sur les routes depuis janvier

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Haute-Garonne : 23 morts sur les routes depuis janvier
Haute-Garonne : 23 morts sur les routes depuis janvier
crédit : Toulouse Infos

À l’heure des premiers départs en vacances des juillettistes et des ralentissements sur les autoroutes, c’est le moment de dresser un constat sur les accidents de la route, en net recul par rapport à l’année dernière dans le département.

Entre janvier et juin 2018, on recensait 27 personnes ayant perdues la vie sur les routes de Haute-Garonne. Un chiffre qui a été revu à la hausse à la fin du mois de juillet, avec 33 victimes depuis le début de l’année.

En 2019 aussi les accidents ont été nombreux. Selon les statistiques arrêtées au 9 juillet, 23 personnes décédées sur la route victimes ont été recensées. Un chiffre en baisse par rapport à l’année dernière, malgré un nombre d’accidents matériels toujours très élevé.

Les zones rurales et périurbaines, gérées par les gendarmes, ont vu 16 personnes perdre la vie sur les routes. Un chiffre en net recul comparé à la même période l’année dernière, avec 4 victimes en moins décédées, rapportent nos confrères de la dépêche du Midi.

Une mauvaise série

Dernière victime en date, un motard de 44 ans qui circulait sur l’A68 au volant d’un scooter à trois roues au niveau de Gragnague, dans la nuit de dimanche à lundi. 15 jours plus tôt, toujours sur le même axe, c’est un piéton qui a perdu la vie, fauché par un véhicule.

Dans l’agglomération toulousaine, ce sont 7 personnes qui sont décédées sur la route. Le jeune homme qui travaillait dans une bouche d’égout, rue de Koufra, dans le centre-ville de Toulouse, et décédé samedi, fait partie de la tragique liste.

Les forces de l’ordre multiplient les contrôles routiers et punissent les comportements dangereux, notamment l’usage du téléphone portable au volant, qui pourrait être puni d’un retrait du permis avant la fin de l’année. Une vigilance quotidienne accrue en période estivale.

Les principales causes d’accidents mortels sont les vitesses inadaptées, les erreurs d’inattentions et les conduites sous emprise de l’alcool et de stupéfiants. C’est parfois même un mélange de ces facteurs que constatent les professionnels chargés de la sécurité routière.

 

 

Raphaël Crabos