L’ESC renforce ses formations internationales en 2012

813

Hervé Passeron, le directeur de l’ESC part à la retraite après 14 ans de mandat. Photo / CTI PAL’année 2012 est placée sous le signe de l’international pour l’Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse. Après la création de deux campus, à Casablanca et à Barcelone, l’ESC s’installe en Algérie et en Inde. Alors qu’Hervé Passeron, le directeur part à la retraite après 14 ans de mandat, l’école multiplie les innovations.


Changement de directeur, déménagement du campus de Toulouse, ouverture d’antennes dans le monde… Le groupe ESC, pourtant seulement 10ème école de commerce en France, voit grand. L’objectif ? Etre reconnu à l’international. Après la création d’une classe à Guangzhou, en Chine, au mois de décembre, c’est aujourd’hui Alger et Bangalore, en Inde, qui sont dans la ligne de mire de l’ESC.

« A Bangalore, nous souhaitons ouvrir au premier semestre 2012 un MBA Aerospace avec Airbus » décrit Hervé Passeron. A Alger, un autre MBA va accueillir les élèves. Les deux masters vont compléter à l’international les formations que propose déjà l’ESC. A Issy-les-Moulineaux, l’ESC a mis en place plusieurs formations. Le groupe espère passer la barre des 70 élèves.

 

Une réforme du campus toulousain

Au-delà des projets d’expansion, 2012 devrait également être l’année du changement pour l’école toulousaine. « En premier, je pars à la retraite après 14 ans de mandat, indique Hervé Passeron, et en second, le nouveau campus va s’installer hors du centre-ville faute de place. » En plus de ces évolutions, c’est le statut même de l’ESC qui va changer. « Nous envisageons de prendre le statut d’association pour plus d’autonomie de gestion » assure Hervé Passeron.

Afin d’amorcer en toute sérénité le futur, l’ESC revient sur son passé. L’école sort aujourd’hui, avec les éditions Privat, un livre sur son histoire. « La fondation de l’école a, en partie, financé ce livre, conclue Hervé Passeron, le million d’euros de dons et de promesses nous servira à soutenir les nouveaux parcours pédagogiques. »

 

Pauline Amiel