Laurent Wauquiez pose la première pierre de l’espace Clément Ader

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La première brique du centre Clément Ader a été posé par le ministre Laurent Wauquiez et les élus. Photo / CTI PALa première pierre de l’espace Clément Ader, un des bâtiments du campus Toulouse Montaudran Aerospace a été posée. Hier, le ministre de l’enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, le maire de Toulouse, Pierre Cohen et le président du Conseil régional, Martin Malvy en ont profité pour faire le point sur les projets d’avenir toulousains.

 

Une première pierre pour construire l’avenir et garder en mémoire le passé aérospatial de Toulouse. Laurent Wauquiez, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche a inauguré hier le chantier de l’espace Clément Ader, à Montaudran.  « C’est à la fois émouvant de se trouver sur la piste qui a vu décoller Jean Mermoz et à la fois encourageant pour l’avenir » explique le ministre.

Toulouse, déjà pôle d’excellence dans le domaine aéronautique  investit pour devenir un acteur majeur à l’échelle mondiale. « La mécanique des structures, des systèmes et des procédés sera au cœur de l’espace Clément Ader, indique Pierre Cohen, maire de Toulouse, mais il y aura également plusieurs plateformes de recherche et d’expérimentation. »

C’est l’innovation technologique dans les domaines aéronautique et spatial qui va être valorisée par le projet. « La région soutient à hauteur de 40 millions d’euros le campus Toulouse Montaudran Aerospace » rappelle Martin Malvy.  Le président du Conseil régional insiste sur l’importance de l’enseignement supérieur.

 

« L’excellence toulousaine renforcée »

Laurent Wauquiez lie la création de l’espace Clément Ader au Plan Campus. « L’Etat a investi 523 millions d’euros à Toulouse pour l’enseignement supérieur et la recherche. Aujourd’hui, trois sites universitaires émergent. » Il s’est félicité d’avoir parié sur l’autonomie des universités. Toulouse est un vivier de chercheurs et d’enseignants qui fait « l’excellence toulousaine ».

A l’horizon 2020, le futur campus accueillera un pôle universitaire, une plateforme de recherches, un centre de calculs numériques ainsi que des entreprises.

 

Pauline Amiel