Les cyclistes toulousains réclament un meilleur éclairage

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Ce jeudi les cyclistes de l’association Toulouse-Vélo manifestaient le long de la Garonne pour demander un meilleur éclairage des pistes cyclables. Photo / Crédit Régis BacheluCe jeudi les cyclistes de l’association Toulouse-Vélo manifestaient le long de la Garonne pour demander un meilleur éclairage des pistes cyclables.


Le Grand Toulouse a présenté début décembre un plan Vélo. Un budget de 11 millions d’euros par an sur 10 ans va être consacré au développement du réseau des pistes cyclables de l’agglomération toulousaine. Le budget ne prendra pas en charge l’éclairage des pistes cyclables, celui-ci étant géré par le service éclairage de la ville.

Mais apparement le service éclairage ne s’intéresse pas aux cyclistes. « Ils ne pensent pas que ce soit une priorité d’éclairer les pistes, ils estiment que le cout est trop élevé », s’indigne l’association Toulouse-Vélo. Sources de conflit, la piste du Canal du Midi au sud du Pont des Demoiselles et la piste de la Digue Garonne située entre le Pont des Catalans et le pont de Blagnac qui restent dans le noir aux heures de pointes le matin et le soir. « C’est dangereux, les cyclistes ne voyent rien, ils ressentent un sentiment d’insécurité en longeant le canal du Midi, ils ont peur de se faire agresser », proteste Florian Jutisz, vice-président de l’association Toulouse-Vélo.

Pourtant une expérimentation de l’éclairage de la Digue Garonne était prévue en l’automne 2011. « Il s’agissait d’un éclairage solaire, des plots disposés au sol comme pour les pistes d’avion. Ca ne répondait pas à nos besoins car ça éclairait juste la trajectoire mais pas les obstacles », explique Florian Jutisz. « Une nouvelle expérimentation est prévue en février, on verra. »

Pour faire prendre conscience au plus grand nombre des problèmes d’éclairage rencontrées par les cyclistes, l’association a organisée ce jeudi une manifestation à vélo. Au départ du Capitole, les cyclistes ont rejoint le pont de Blagnac en passant par le port de la Daurade, la place St Pierre et la Digue Garonne. « On espère que la urbaine se montrera réceptive à nos revendications. » conclu Florian Jutisz.

 

Angela Koslowski