5eme jour de grève à l’aéroport Toulouse-Blagnac

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5eme jour de grève à l’aéroport Toulouse-Blagnac. Photo / CTILa grève des agents de sûreté aéroportuaire, chargés du contrôle avant l’embarquement, se poursuit ce mardi, pour le cinquième jour consécutif.

 

Tandis que la situation devrait revenir à la normale aujourd’hui dans les aéroports de Roissy Charles De Gaulle et Lyon, la situation à Toulouse-Blagnac devrait rester semblable aux jours précédents. La quasi totalité des vols sont assurés, seulement trois n’ont pu l’être hier, mais la plupart des départs se font avec un quart d’heure de retard. La direction demande donc aux clients de se rendre sur leur ligne d’embarquement en avance pour éviter les situations de « bousculade ». « En se présentant à l’enregistrement une à deux heures avant l’heure prévu, les voyageurs arrivent à compenser les retards » expliquent les grévistes. La situation ne paraît pas critique mais la prévention est de rigueur pour les personnes désireuses de prendre l’avion dans les jours qui suivent. « Nous ne cherchons pas à rendre les vacanciers otages de notre mouvement » déclarent les grévistes, affichant leur volonté de n’atteindre que la direction pour obtenir leurs revendications.

 

Un mouvement parti pour durer

A l’aéroport de Toulouse-Blagnac, les 170 salariés de la société privée de sureté ICTS manifestent depuis vendredi dernier. « Nous ne cherchons pas à rendre la situation plus compliquée qu’elle ne l’est, nous voulons seulement nous faire entendre. » Défilant dans l’aérogare, les agents de sûreté réclament une augmentation de salaire d’environ 150 euros, pour s’aligner sur celui des agents de l’aéroport de Marseille. Pourtant le mouvement paraît dans l’impasse, puisque les salariés d’ICTS poursuivent la grève en attendant d’être écoutés, alors que la direction appelle à la reprise du travail pour entamer les négociations. Incertains du dénouement de leur contestation, les salariés grévistes de Toulouse-Blagnac maintiennent leurs positions « nous continuerons la grève pour alarmer la direction, le mouvement n’a pas été entamé pour que l’on arrête dés les premières difficultés. »

La situation pourrait s’aggraver dans les jours à venir, suite à l’annulation des négociations prévues hier soir.

 

Benjamin Lacombe