Une application Iphone pour mieux se déplacer dans Toulouse

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Lancée le 11 novembre 2011, l’application Iphone « Mobus Toulouse » permet de se déplacer facilement grâce aux transports en commun de la ville rose.

 

Fahed Toumi est un jeune auto-entrepreneur Toulousain plein d’audace, au parcours accompli. Après des études de communication et de management, il part vivre 2 ans au Canada. A son retour en France fin 2008, le marché de l’emploi est saturé. Le jeune homme entreprend alors une formation de « chef de projet multimédia ». Reconversion logique pour Fahed qui se déclare lui-même comme étant « un vrai passionné du web ».

Désormais, il travaille dans l’association « e-France » pour la protection des mineurs sur Internet. « On veille à ce qu’il y ait un contrôle supplémentaire à celui déjà apporté par les parents » précise-t-il. Mais c’est en attendant le bus, lors d’un retour à Toulouse, que lui est venue l’idée de créer l’outil « Mobus Toulouse. »

Remarquant qu’aucune application Iphone ne facilite la mobilité dans Toulouse, Fahed relève le défi et crée un outil simple et efficace pour se déplacer dans la ville rose. N’obtenant aucune réponse de la part de Tisséo, il collecte lui même toutes les données sur les horaires des bus et l’emplacement des arrêts. Six mois de récolte d’informations et de travail acharné ont permis la mise au point de « Mobus Toulouse ».

Légèrement inspiré des applications de la RATP, l’outil fonctionne sans connexion internet et indique l’horaire du prochain bus ainsi que les arrêts les plus proches. L’application qui a été créée, « dans le but de consolider un service public indispensable », est gratuite. Cette conception fut l’occasion pour Fahed de « relever un challenge et de démontrer ses capacités en tant que programmateur web, via la création d’une application unique. »

Lancée en novembre dernier, « Mobus Toulouse » a déjà été téléchargée plus de 500 fois depuis son lancement. Si l’application ne rencontre aucun problème d’ici quelques semaines, elle sera alors adaptée pour le marché « Androïd ».

 

Benjamin Lacombe