Journées portes ouvertes à la SPA de Toulouse

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450 chiens et 180 chats attendent d’être adoptés à la SPA de Toulouse. Photo/ CTI

La SPA de Toulouse prend en charge les animaux en situation d’abandon et de souffrance. Aujourd’hui, le refuge est en surpopulation et aurait besoin de travaux de rénovation.


L’association toulousaine pour la Protection des animaux accueille à ce jour 450 chiens (pour une capacité de 350), 180 chats (pour une capacité de 150), ainsi que des poneys. Autant dire que le refuge est à arrivé à saturation.              
« Les 10 et 11 décembre prochain, nous faisons des journées portes ouvertes, de 14 h à 18 h. Elles seront vraiment axées sur l’adoption, nous refuserons tout abandon », explique Anne-Marie Aubert, administratrice bénévole. Durant ces journées, comme la plupart du temps, « les enfants sont un moteur dans le choix de l’animal, mais ils ne voient pas tout le travail qu’il y a derrière. Les parents veulent leur faire plaisir, donc ils le prennent mais au bout de quelques temps, ils le ramènent ». Des animaux sont abandonnés tous les jours, le plus souvent « à l’approche des vacances d’été, après un divorce, un déménagement, une maladie… » Et puis, les gens sont « influencés par les effets de mode, et une fois qu’elle change, ils ne veulent plus de l’animal. Il y a eu la période des rottweilers, des pinchers, des bouledogues français, des dalmatiens… les animaux sont pris pour des jouets, mais ce sont des êtres vivants, avec des sentiments », ajoute la bénévole.

 

Des rénovations  en projet

Le refuge date de 1993, il commence donc à être vétuste et aurait besoin d’une rénovation, au niveau des sols et des boxs existants. « Nous envisageons de mettre un autre revêtement sur les sols, pour qu’ils soient plus confortables, car les animaux sont sur du gravier, ce n’est pas un environnement sain pour eux », souligne Anne-Marie Aubert. Pour ces travaux d’entretien, le refuge souhaite lancer un appel à des particuliers. « C’est comme un échange, nous aimerions avoir de nouveaux chemins en béton dans le refuge, et pour eux, ça serait comme un don déduit des impôts ». Un bâtiment pour pouvoir présenter les animaux aux visiteurs et un agrandissement de la chatterie pour renter dans les normes d’hygiène sont également à l’étude.

Le refuge fonctionne grâce aux legs, aux adhésions, et aux aides de la ville de Toulouse (50 000€ par an). Actuellement, « à cause de la crise, les gens donnent moins et les montants diminuent. » Un appel aux dons est lancé pour aider à la réalisation de ces projets.

 

Marion Pires