Affiche de la semaine européenne de la réduction des déchets. Photo / CTDR
Du 21 au 27 novembre, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie organise « La semaine de la réduction des déchets » en France et en Europe.
Depuis 6 ans, chaque année l’ADEME organise une semaine de réduction des déchets dans le but de sensibiliser les citoyens. « Le volume d’ordures a augmenté de plus de 40% en 40 ans. Chaque individu jette, en moyenne, 390 kilos de déchet par an. Les conséquences pour l’environnement sont graves » explique Frank Chatelain, responsable de la communication pour l’ADEME. En effet, plusieurs contrecoups ont surgis ces dernières années. Les gaz à effet de serre se multiplient, le prix des ordures ménagères augmente et les ressources naturelles s’épuisent.
« Pour endiguer ce phénomène, 740 volontaires ont institué 3452 actions en France cette semaine. Un grand nombre d’entreprises, d’associations et d’établissements scolaire se sont mobilisés » souligne encore Frank Chatelain. Afin d’aider ces bénévoles dans leur démarche, le conseil général et l’ADEME leur fournissent les outils adéquats. « Plusieurs matériaux explicatifs permettront aux porteurs de projet d’être dans les meilleures conditions pour véhiculer le message » conclu le responsable de la communication.
Un collège écolo
Pour la seconde année consécutive, le collège Jules Valles, situé à Portet-sur-Garonne, souhaite « attirer l’attention des élèves » via des ateliers adaptés aux enfants. « Le Conseil général nous a fourni des bornes interactives et des affiches. Les enfants se prêtent au jeu et s’y intéressent » explique Maxime Gauzin, professeur de mathématique dans l’établissement. Pendant la semaine, un certain nombre d’animations, organisées par l’équipe pédagogique, se succèderont. De l’opération « Un plateau propre », qui consiste à prendre seulement la quantité de nourriture nécessaire en évitant le gaspillage, à la diffusion de documentaires, le collège s’investit énormément. Pour Romain, élève de 6ème, « c’est très bien d’apprendre à sauver la planète ».
Buhagiar Rémi
