Prix Lucien Vanel : le Py’R rajeunit la gastronomie

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Lancé en 2008, le prix Lucien Vanel récompense chaque année trois catégories de restaurateurs de la région toulousaine. Focus sur Pierre Lambinon lauréat de la catégorie gastronomie.

 

Depuis 4 ans, le prix Lucien Vanel récompense les meilleurs restaurateurs régionaux. Cette année, le concours se divise en 3 catégories distinctes que sont « Bar à vin, Bar à Tapas », « Brasserie, Bistrot » ou encore «  Restaurant Gastronomique ». Exceptionnellement pour l’édition 2011, ce n’est pas le public mais un jury indépendant qui a récompensé les nouveaux lauréats, lundi soir à la médiathèque de Toulouse. Dans la rubrique « Bars à vins, bars à tapas » le premier prix est revenu à Remi Regaud, propriétaire du restaurant « le Chat passe » (13, rue des Couteliers, Toulouse). Coté « Brasserie et Bistrot », l’ancien étoilé Michelin, Pierre-Jean Ferrier rafle la mise grâce aux belles tables du « Renfort du palais » (15, rue des Renforts, Toulouse). Enfin, en ce qui concerne la Gastronomie, c’est le jeune Pierre Lambinons et son restaurant « Le Py’R » qui ont bluffé le jury.

 

Zoom sur Pierre Lambinons

Pur produit régional toulousain, le jeune garçon a toujours voulu devenir restaurateur. « Au collège j’étais un cancre, mais je savais ce que je voulais, j’ai toujours aimé cuisiner » explique l’intéressé. Pour cela, il s’est rapidement dirigé vers une seconde technologique spécialisée en Hôtellerie. Très vite, il prend ses marques. Quelques années plus tard, après l’obtention de son BTS hôtelier, le jeune diplômé part travailler dans le sud de la France et même en Angleterre. De Monaco, à Marseille en passant par Londres, Pierre fait ses armes. Pourtant, une idée lui trottait toujours dans la tête. En effet, Pierre Lambinons « voulait faire sa propre cuisine ». Pour cela, alors qu’il travaille encore sur Marseille, il demande à sa mère de commencer à se renseigner. En 2008 et à tout juste 22 ans, il s’associe avec son grand frère et décide d’ouvrir le « Py’r ». Après 6 premiers mois « assez difficile » selon ses dires, l’affaire marche et Pierre se « régale ». Des prix avoisinant les 30 euros en moyenne lui permettent de proposer de la cuisine raffinée accessible à tous.

Heureux d’être couronné, le jeune homme espère que cela sera bénéfique pour la suite. Concernant l’avenir justement, il confie que si son ascension continu, il n’écarte pas l’idée d’ouvrir un second restaurant.

 

Buhagiar Rémi