Les célibataires toulousains mis à l’honneur

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Sandrine Follère a commencé sa série de portraits de célibataires « Wanted – Avec ou cent » en février dernier. Photo / CTI

Sandrine Follère a commencé sa série de portraits de célibataires « Wanted – Avec ou cent » en février dernier. Depuis, elle a rencontré 104 toulousains solitaires, en collaboration avec la sociologue Erwane Monthubert.

 

Après 104 portraits, Sandrine Follère y voit plus clair dans sa série « Wanted – Avec ou cent ». Pour  cette série, elle a lancé un appel aux célibataires toulousains. La ligne directrice se résumait à cette question, « Qu’est-ce qu’être célibataire en 2011? ». Les réponses sont plus que variées, car un large public a répondu à l’appel, de 23 à 64 ans, des hommes, des femmes, parfois même en couple ou mariés. « Dans ce cas, c’est simplement que le couple est un échec » analyse Sandrine Follère. « Quand un des partenaires s’estime célibataire même en couple, c’est qu’il ne va pas tarder à aller voir ailleurs. » Les seules à n’avoir pas répondu sont les femmes homosexuelles. « Seraient-elles toutes en couple ? » s’interroge Sandrine Follère.

Chaque modèle a répondu à un questionnaire concocté par la sociologue Erwane Monthubert, qui a mis en évidence quelques constantes. Le (ou la) célibataire toulousain(e) a recours aux sites internet, craint à la fois la solitude et l’engagement et recherche le Prince Charmant, ou du moins un idéal qui n’a rien à voir avec la réalité. Par ailleurs, il peut ne pas mal vivre son célibat et tenir à son autonomie, excepté quelques moments un peu difficiles à tenir la chandelle.

 

Sandrine Follère recherche encore une vingtaine de modèles, avant de sélectionner les œuvres qui seront conservées. La sélection se fera sur des critères purement techniques, pour ne garder que les cent portraits les plus réussis. Pour poser, rendez-vous sur son site pour un premier contact. Les conditions d’accès sont simples : se sentir célibataire et être majeur(e). La série donnera lieu à une exposition et peut-être un livre, sous réserve de l’acceptation d’une maison d’édition. En attendant, Sandrine et Erwane tiennent à remercier tous leurs modèles pour leur courage et pour la richesse des rencontres.

 

Alice Bru