Le Salon de l’habitat ne fait plus recette

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Le Salon de l’habitat édition 2011 Le salon de l’habitat au parc des expositions de Toulouse s’est terminé hier, après une semaine maussade. Les visiteurs se sont faits rares, au grand désarroi des exposants. Explications.


« Ce salon a été une catastrophe en terme de visiteurs. C’est de pire en pire chaque année » déclare l »exposant Fabien Lagasse, directeur de Tendance by FL, entreprise d’aménagement intérieur.

Un constat unanime parmi les entreprises présentes, que le directeur du parc des expositions ne peut nier, « la semaine n’a pas été très florissante, mais c’est surtout le premier week-end qui a été inquiétant » reconnaît Patrice Vassal. La majorité des exposants n’a pu atteindre ses objectifs, « on est très déçu des résultats » confie Anne Marie Bleuzet, directrice de Cerezo et présidente de la chambre de l’ameublement en Midi-Pyrénées. La dernière édition avait déjà refroidi les entreprises, « certains ont réduit leur nombre de stand, et d’autres n’ont pas renouvelé leur emplacement cette année » explique Anne Marie Bleuzet. Les cuisinistes par exemple seraient passés de « 32 à 12 » selon Fabien Lagasse.

 

Comment expliquer le déclin de la fréquentation?

Les exposants accusent la communication qui a été faite autour du salon : peu d’affiches dans la ville, un slogan et un visuel en deux images pas très compréhensibles. La conjoncture économique et le prix d’entrée (tarif normal : 6,5 euros) n’ont pas aidé.

Pourtant, selon Patrice Vassal, « nous avons revu le plan de communication, en renforçant le dispositif de publi postage ». Il tient également à rappeler que le phénomène n’est pas uniquement toulousain, « tous les salons de l’habitat souffrent en France. C’est le reflet de ce qui se passe en magasin ». Il rajoute à cela le beau temps, et la coupe du monde de rugby…

L’an prochain s’annonce d’ores et déjà difficile car de nombreux exposants ne comptent pas revenir. Dernier atout dans la manche de Patrice Vassal : le nouveau parc des expositions à Beauzelle, qui devrait redonner un coup de fouet à l’activité du salon. « Nous aurons une meilleure infrastructure, une facilité d’accès et de nombreuses places de stationnement, ce que nous n’avons pas aujourd’hui » conclut-il.

 

Coralie Bombail