Rentrée : l’éducation «priorité n°1 de la région »

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Nicole Belloubet, Martin Malvy et Vincent Labarthe présentent dernier les défis de l’éducation au niveau régional. Photo / CTIA la veille de la rentrée scolaire, Martin Malvy, Président de la région Midi-Pyrénées, a présenté jeudi dernier les défis de l’éducation au niveau régional. L’occasion de rappeler les nombreuses contributions apportées à l’enseignement secondaire et supérieur.


« Il y a de la colère au moment de la rentrée, lorsqu’on s’aperçoit à quel point l’éducation est sacrifiée » tel commence le discours de Martin Malvy, hier au Conseil de région. Une rentrée marquée par « une forte inquiétude », notamment face au problème de la suppression des postes. En effet, alors que le nombre d’élèves ne cesse de s’accroître dans les établissements, pas moins de 16 000 postes d’enseignants sont supprimés cette année.

Un constat alarmant dont les conséquences sont : des classes surchargées, la baisse du niveau scolaire, et le non remplacement des professeurs absents.

Autre sujet d’inquiétude, le coût de la rentrée est de plus en plus élevé et « les fonds sociaux des lycées, destinés à leur venir en aide, ont diminué de 50 % » déplore le Président de la région.

 

Dans ce climat peu favorable, Martin Malvy a tenu à faire le point sur les initiatives régionales destinées à améliorer le système éducatif.

En 2011, 45% du budget de la région est destiné à l’éducation, ce qui en fait « la priorité numéro un » déclare t-il. Un effort qui ne date pas d’aujourd’hui. Depuis 10 ans, la construction de nouveaux lycées et la rénovation des anciens sont des points forts de la politique régionale. Ces établissements qui respectent les normes écologiques, sont équipés des derniers outils technologiques (notamment en matériel informatique) et même de laboratoires de langues.

Sur le plan social, la région a instauré plusieurs types d’aides aux familles. L’OrdiLib, en premier lieu, permet aux lycéens d’acquérir dès la seconde un ordinateur à des prix privilégiés, qui prennent en compte les revenus du foyer. 13 000 élèves en ont bénéficié en 2010. Les prix des restaurants scolaires ont été limités à 3 euros maximum. En outre, un pass mutuelle permettra aux étudiants éligibles de bénéficier « d’une couverture santé correcte ».

 

« Nous mettons en place les conditions d’une nouvelle école. Au gouvernement d’apporter les solutions adaptées pour une pédagogie révolutionnaire » conclut Nicole Belloubet, vice présidente du Conseil régional.

 

Coralie Bombail