67ème anniversaire de la libération de Toulouse

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Le soixante-septieme anniversaire de la libération de Toulouse. Photo / CTILe 22 Août, la célébration du 67ème anniversaire de la libération de Toulouse a eu lieu à l’hôtel de police. L’occasion de souligner le rôle des policiers qui ont résisté durant l’occupation.

Lundi après-midi, à l’hôtel de police, boulevard de l’embouchure, a eu lieu la commémoration du 67ème anniversaire de la libération de Toulouse. Cette cérémonie rassemblait des corps de la police, de la gendarmerie, de la garde nationale ainsi que des associations d’anciens combattants de la région. Étaient aussi présent Michel-Henri Comet, préfet de la Haute garonne, et Michel Pech, conseiller municipal délégué à la mémoire des anciens combattants.

Cet événement avait pour but de célébrer la mémoire des policiers résistants morts durant l’occupation. Des gerbes de fleurs ont été posées au pied du monument aux morts. Les portes-drapeaux des associations d’anciens combattants ont eux aussi été salués après que la Marseillaise ait retenti dans la cour du commissariat.


La résistance policière toulousaine

La résistance pour les policiers était un choix difficile. »Ils devaient faire face non seulement aux occupants mais aussi aux agents des forces de l’ordre qui collaboraient avec l’ennemi » a déclaré Lucien Barbe, président de l’association des anciens combattants du Ministère de l’Intérieur, durant son allocution. Le domaine privilégié de ces résistants était le contre-espionnage et beaucoup durent faire agent-double, au risque d’être confondu avec des collaborateurs à la libération.

Les membres du le réseau Morhange, par exemple, luttaient contre la Gestapo et l’Abwher, le contre-espionnage allemand. « Ils étaient capable de coups tout à fait pendable » affirme Lucien Barbe. »En 1943, la Gestapo transférait toutes les archives de l’hôtel de police de Toulouse vers Nice. Le réseau Morhange a alors intercepté le camion. Aucun document n’a été retrouvé ».

La police Toulousaine a perdu 6 résistants durant la guerre. L’association des anciens combattants du Ministère de l’Intérieur compte actuellement 3000 membres au niveau national. En Haute-Garonne ils ne sont plus que 215.

Romain Lorenzo