Calme et sérénité au jardin japonais

1498

Jardin japonais de Toulouse. Photo / CTIConstruit sous l’impulsion de Pierre Baudis en 1981, le Jardin Japonais apparaît comme un havre de paix au milieu du quartier Compans-Caffarelli. Ce parc de 7000m2 s’inspire des jardins nippons des XIV, XV et XVIème siècle du sud de Kyoto.


Lors d’un voyage à Dublin, en 1981, Pierre Baudis tombe sous le charme du jardin japonais de la ville irlandaise. À son retour dans la ville rose, le maire engage une équipe de techniciens afin de produire un jardin qui se rapproche le plus possible des modèles japonais des alentours du XVe siècle.

Le jardin japonais est à la base un lieu de méditation où se rejoignent les éléments que sont le minéral, le végétal et l’eau. Le relief a été travaillé afin de créer des collines artificielles ainsi qu’un lac. On trouve un salon de thé, qui est une installation en bois qui s’inspire des pièces du palais de Katsuro, à coté de Kyoto. La plupart des végétaux et des poissons qui vivent dans le lac viennent du Japon.

 

Le jardin sec, un espace symbolique

Derrière le pavillon de thé se trouve le Jardin Sec ou le Karesansui. Il s’agit d’un grand espace recouvert de pierre de basalte sillonné par le jardinier afin de symboliser l’eau. Au milieu,  de grosses pierres  représentent les îles de la tortue et de la grue. La première signifie longévité et stabilité terrestre tandis que la seconde évoque l’immortalité et la migration de l’âme.

La dernière installation du jardin sec se compose d’une grande pierre dressée à la verticale et entourée de huit autres pierres plus petites. Il s’agit du mont Shimusen, ou « montagne axe du monde ». Le Jardin sec se veut un lieu de méditation devant lequel on reste en contemplation.

Zone de calme et de réflexion, le jardin japonais contraste avec Compans-Caffarelli, le quartier des affaires. L’office du tourisme et l’association « Jardin d’Eden » organisent des visites pour la rentrée.

 

Romain Lorenzo