S’énerver ou…trouver des solutions ?

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Presque 2 mois après son lancement, qu’en est-il de l’Office de la tranquillité? Ce dispositif citoyen mis en place par la mairie de Toulouse reçoit déjà beaucoup de demandes.

Hier, Dominique Bur, préfet de la région, a annoncé six nouvelles mesures anti-délinquance, face à la hausse des faits et délits du côté de la Police comme de la Gendarmerie.

Il existe une autre manière de réduire l’insécurité : l’Office de la tranquillité, créé par la nouvelle municipalité, pour augmenter le calme en privilégiant la médiation. Écouter les plaintes des toulousains, quelles qu’elles soient, 24h/24, et tenter d’y répondre en proposant des solutions : c’est un service unique en son genre en France. Cette initiative provient de Jean-Pierre Havrin, adjoint au maire à la prévention et à la sécurité , ancien directeur départemental de la sécurité publique de Haute-Garonne éjecté par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, en 2004. Depuis, l’implication de M. Havrin dans la politique toulousaine porte essentiellement sur ce projet qui s’intéresse de près au bien-être des citoyens de la ville rose.

Opérationnel depuis le 5 Octobre 2009, le 3101 est le seul et unique numéro qui remplace les anciens services d’AllôMairie concernant tous les problèmes de voirie, d’environnement, ou de déchetterie, et surtout répond après 18h, complémentaire ainsi des services d’urgence souvent débordés.

Un problème, un coup de fil, l’opérateur apporte une solution ou transmet à un régulateur, grâce aux partenariats tissés aussi bien avec les services de la ville que la police ou la préfecture, pour ne citer que les plus évidents. Si jamais le souci est trop urgent ou pas pris en compte par ces partenaires, le « régulateur » peut dépêcher sur place un « médiateur ». Une solution qui a déjà su prouver son efficacité, notamment en cas de nuisances sonores.

Toulouse Infos a rendu visite aux quelques 40 employés de l’Office, au centre d’appel situé près de l’embouchure du Canal du Midi. D’une voix apaisante, on nous explique que les appels concernent en majorité les nuisances sonores liées au voisinage la nuit, et les stationnements gênants le jour. La présence d’un médiateur permet alors de trouver des solutions à l’amiable, et les deux parties repartent en se serrant la main.

Afin de concilier le côté peut-être un peu « latin » de la ville rose et la quiétude de ses citoyens, l’Office de la tranquillité veille.


Invité du Jour Jean Pierre Havrin par ToulouseInfos

Anaïs Wahl