La Ville rose fait des efforts pour se mettre au vert. Photo / CTILa Ville rose fait des efforts pour se mettre au vert. Dans les domaines de l’agriculture ou de la gestion des ressources, des initiatives pointent et s’installent timidement.
En tant que 4ème ville de France, avec 15000 nouveaux arrivants par an, la municipalité de Toulouse s’accorde à l’air du temps en tenant compte des préoccupations écologiques.
Les tentatives écolos naissent et demeurent…sans être extrêmement visibles au cœur de la Métropole.
Pourtant, les écoliers toulousains sont sûrement les premiers au courant : une fois par mois, à la cantine, un repas bio dont les aliments proviennent de l’agriculture raisonnée leur est servi. Une manière de sensibiliser les nouvelles générations aux bienfaits de ce type d’alimentation.
Mais à l’avenir, c’est un petit pain bio par jour et par enfant qui pourrait être servi dans les cantines de Toulouse.
En effet, la Ville de Toulouse possède également de nombreuses terres à ne pas savoir qu’en faire. Alors ces 273 hectares d’exploitations agricole traditionnelle devraient passer à l’agriculture biologiqueen 3 ans. Cette décision municipale reste une première en France, et concerne déjà 67.000 hectares et plus de 1.300 producteurs labellisés en région Midi-Pyrénées.
Pour Toulouse au futur, la fabrique urbaine de la ville rose de 2030 imagine une ville d’eau. Pour cela, un accord cadre pour une gestion durable et solidaire de cette ressource a été signé hier. Les véhicules de nettoyage de la voie publique utilisent d’ores et déjà moins d’eau et moins de savon par souci écologique.
Idem pour les éclairages des fêtes de fin d’année, qui seront éteints à partir d’aujourd’hui pour limiter les dépenses d’énergie.
Mais des progrès restent à faire…et pas des moindres. Par-rapport à d’autres grandes villes de France, la piétonisation manque cruellement dans le centre-ville de Toulouse. Les journées sans voiture mensuelles laissent entrevoir à quoi peut ressembler une ville avec moins de pollution. Les travaux à venir rue d’Alsace Lorraine sont un premier pas vers l’écologie au cœur de la ville.
Quant aux poubelles bleues de recyclage, elles sont parfois en nombre ou en contenance insuffisants pour les riverains, par conséquent peu habitués ou pas assez éduqués à trier leurs déchets.
Des propositions aux actions concrètes, l’écologie devrait encore franchir quelques étapes avant de s’ancrer définitivement dans les us et coutumes de Toulouse.
Anaïs Wahl
