Suite à la publication du classement des douze universités de France hors-la-loi en termes de modalités d’examen par l’Unef, Toulouse 1 Capitole a réagi.
Deuxième de cette liste noire de l’unef, la faculté s’est défendue, rappelant notamment que les conditions d’évaluation des étudiants ont été votées dans les conseils par les représentants étudiants.
Voici comment les contrôles de connaissance sont réalisés : aux facultés de « droit et science politique », « administration et communication », « sciences économiques » et « informatique », deux sessions par semestre sont organisées. La seconde comporte une seule épreuve de 3h30 portant sur 3 matières au choix. Elle n’est ouverte qu’aux étudiants ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 8 sur 20. Cette restriction, dénoncée par le syndicat étudiant, est justifiée par l’université : « Ce système est identique à celui du baccalauréat. »
L’UT1 met en lumière également la possibilité pour les étudiants de licence qui n’auraient validé qu’un semestre sur les deux de pouvoir poursuivre dans l’année supérieure. Ils peuvent même voir ces échecs compensés par le jury de diplôme en fin de licence.
Elle souligne enfin l’efficacité de ces modalités en indiquant que grâce à elles le taux de présence à la deuxième session est passé de 10 % à 70 % et que le taux de réussite aux examens a progressé. Par exemple, en première année de droit, UT1 Capitole est passée, cette année, de 35 % de réussite à plus de 50 %.
Ci-contre, l’interview de Romain Boix, président de l’Unef Toulouse.
Anaïs Michot
