Foire internationale 2010 : à l’heure du bilan, les organisateurs se veulent positifs

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Pour sa 58ème édition, la Foire internationale de Toulouse enregistre 115 000 visites cette année. Photo / CTILes manifestations commerciales veulent assumer la crise et voir dans toutes marques de stabilité des signes de la reprise économique. Les responsables de la Foire internationale édition 2010 ne font pas exception. Bilan chiffré de ces 10 jours de foire qui a rencontré un certain succès relatif auprès des toulousains.

 

Pour sa 58ème édition, la Foire internationale de Toulouse enregistre 115 000 visites cette année, chiffre qui suit, de manière stable, les 115 700 visiteurs de 2009. En comparaison, la 54ème édition de 2006 avait accueilli 138 000 personnes. Une fréquentation qui se trouve depuis en baisse pour chacune de ses éditions annuelles.

Rappelons que l’évènement réunissait 700 exposants sur 90 000 m2 au Parc des expositions. Si les organisateurs prônent l’optimisme en évoquant « un bilan positif avec des signes de reprise », il faut relever que le niveau d’affaire est représentatif de la période de crise économique actuelle.

La Foire internationale a dû déployer certains moyens pour attirer les visiteurs et garantir son niveau de fréquentation.

Ainsi, 6 000 visiteuses ont été dénombrées le jour de gratuité pour ces dames et 4 000 plus de 65 ans ont arpenté les allées d’exposants le jour des seniors.

Autre argument de visite, la navette fluviale, sensée pallier au manque de places de stationnement, a souffert des 5 jours de pluie qui ont ponctués ces 10 jours de foire.

Pour les plus annoncés des manifestations, la deuxième édition du Festival de la danse affilié à l’évènement, confirme une certaine attractivité avec 21 000 participants, soit 3 000 de plus que pour le crû 2009.

Quant aux ateliers sur le développement durable, le thème en vogue, ils semblent avoir séduit, avec 1 100 visiteurs accueillis.

Le rendez-vous est donc pris pour l’édition de 2011, en espérant que celle-ci affichera plus que d’optimistes signes de reprise.

Cécilia Mégharfi