La réforme des retraites mobilise les Toulousains

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Image d’Illustration. Photo / CTIUne journée de grève nationale est organisée demain, le jeudi 27 mai. Qu’est ce qui est prévu à Toulouse ?


Demain, une manifestation interprofessionnelle partira de la place Arnaud Bernard à 14h à l’appel de la CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA.  L’action unitaire est organisée pour protester notamment contre les intentions du gouvernement concernant la réforme des retraites. Les syndicats déplorent que les propositions du Medef aient servi de fil conducteur. Il sera également question des questions d’emploi et de salaires.

FO et CGC n’ont pas souhaité s’associer au cortège. Sur la seule question des retraites, Force ouvrière a choisi d’organiser une grève générale le 15 juin prochain.

Un préavis de grève a en outre été déposé à la SNCF de mercredi 20h à vendredi 8h à l’appel des syndicats cheminots CGT, Unsa et Sud-Rail. En revanche, FO et la CFDT n’appellent pas à la grève mais invitent les cheminots à rejoindre les manifestations.

Les liaisons TGV et Lunea Paris-Toulouse seront normales. Les TEOZ circuleront quant à eux à 70%. L’offre de circulations TER en Midi-Pyrénées sera assurée à 30% quand celle CORAIL Intercités le sera à hauteur de 20%. Enfin, les déplacements des TGV inter-province transitant ou ayant pour origine Toulouse seront annulés.

La fonction publique étant également appelée à participer à cette journée d’action, la Mairie met en place un service d’accueil obligatoire dans les écoles où il y aura plus de 25% de grévistes chez les enseignants. Les élèves seront accueillis en centre de loisirs. La restauration ne sera quant à elle pas assurée.

Les transports en commun fonctionneront normalement, hormis les lignes de bus circulant aux abords de la manifestation (boulevard de Strasbourg, Monument aux Morts, Grand Rond, Palais de Justice, rue du Languedoc, rue Alsace Lorraine, rue Lafayette et Place du Capitole) qui seront perturbées.

Infirmiers-anesthésistes, fonctionnaires et retraités se réuniront donc sous les drapeaux des syndicats. Les organisateurs attendent quelques 10 000 personnes.


Anaïs Michot