Image d’Illustration. Photo / CTDRDans le cadre de la journée contre le spécisme, l’association Toulousaine « AnimalAmnistie » organise samedi une mise en scène très particulière devant le Virgin Megastore du centre ville. Revenons plus en détails sur les revendications d’AnimalAmnistie.
Mais qu’est ce que le spécisme? Le spécisme (ou espécisme) est défini comme une forme de discrimination concernant l’espèce, mise en parallèle avec toutes les formes de domination d’un groupe sur un autre comme le racisme ou le sexisme. En pratique, le spécisme est l’idéologie qui justifie et impose l’exploitation et l’utilisation des animaux par les humains de manières qui ne seraient pas acceptées si les victimes étaient humaines. La lutte contre ces pratiques et contre l’idéologie qui les soutient est la tâche que se donne le mouvement de libération animale, comme AnimalAmnistie.
« Nous incitons les gens à prendre conscience de ce que manger de la viande signifie. Manger de la viande, c’est manger le corps d’un animal terrifié qui ne voulait pas mourir. Nous encourageons les consommateurs ayant une éthique à passer au végétarisme ». C’est le message que souhaite faire passer l’association auprès des Toulousains grâce à une mise en scène particulière. Les militants d’ AnimalAmnistie prévoient une démonstration choc ce samedi dès 15h devant le Virgin, à savoir, jouer le morceau de viande.
En effet, les membres de cette association ont décidé de se mettre à la place de ces animaux tués pour être mangés. Pour cela, l’un d’entre eux sera allongé à demi dénudé et enduit de faux sang dans une fausse barquette de viande recouverte de cellophane et étiquetée d’un code-barres. Ce type d’action n’est pas une première. Plusieurs mises en scène de ce genre ont déjà eu lieu un peu partout en France, menées par diverses associations. AnimalAmnistie avait organisé cette même manifestation l’année dernière, toujours devant le Virgin, et souhaite donc la remettre en place cette année.
Une action choc, gore, qui ne laissera sûrement pas indifférent les passants.
Jonathan Kaluszynski
