Lutter contre l’échec scolaire, c’était l’objectif de L’AFEV hier. La journée fut ponctuée d’un Flashmob et autres ateliers avec les collégiens afin de sensibiliser sur la souffrance à l’école. Explications.
En pleine après-midi, place Jean Jaurès, un Flashmob attirait l’attention des passants. C’était l’une des actions de l’Association de la Fondation Etudiante pour la Ville, l’AFEV. Leur but premier est de lutter contre les inégalités dans les quartiers populaires. Cependant depuis leur création, leur action a évolué au fil des années pour se concentrer aujourd’hui sur l’accompagnement individualisé. Pour l’occasion, les bénévoles remettait le journal de l’association afin d’ouvrir la discussion sur l’échec scolaire et plus particulièrement sur la souffrance à l’école.
En effet selon l’association:
Pas moins de « 150 000 jeunes quittent chaque année le système éducatif sans diplôme.
Reconnue comme l’une des plus élitistes au monde, l’école française est aussi l’une de celles qui créent le plus de mal être pour les enfants. Une enquête de l’OCDE place notre pays au 22ème rang sur 25 en matière de qualité de vie à l’école. La France serait aussi, selon une enquête PISA, le second pays en terme de stress scolaire juste après le Japon.
Ces résultats ne constituent pas une surprise. Le Baromètre réalisé depuis 2008 après de 600 enfants accompagnés par nos bénévoles confirme le malaise des enfants à l’école : 44% disent qu’il leur est véritablement arrivé « d’être malade » à l’idée d’aller à l’école, et seul un quart (24%) dit « aimer » se rendre en cours. »
Le travail est donc important et ne s’est pas limité au flashmob. En effet, le matin même, au Collège Bellefontaine, des rencontres et temps d’échanges entre collégiens, enseignants et autres acteurs éducatifs ont eu pour but de parler du climat scolaire. Plus d’explications avec Inès Péborde, l’une des bénévoles de l’AFEV.
