Les éboueurs sont mobilisés depuis mardi dernier contre la réforme des retraites. Photo / CTILes éboueurs sont mobilisés depuis mardi dernier contre la réforme des retraites. En effet, les ordures jonchent les trottoirs de la Ville Rose au grand dam de la population toulousaine. Cependant, un dépôt sur cinq a voté la suspension de la grève samedi dernier. Qu’en sera-t-il des autres ?
Depuis mardi la Ville Rose ne sent plus vraiment la rose. En cause, les ordures qui s’entassent sur les trottoirs toulousains suite à la grève des éboueurs contre la réforme des retraites. Toutefois, un dépôt d’éboueurs sur les cinq que contient Toulouse a voté ce week-end la suspension de la grève pendant les congés de la Toussaint.
Une assemblée générale s’est tenue lundi matin pour savoir ce qu’il en sera des autres dépôts. Le dépôt du Raisin, au nord de la ville, qui avait repris le travail samedi matin, a été rejoint par celui de l’Union, du côté des non-grévistes. Néanmoins, les éboueurs se refusent à prévoir un arrêt général de la grève. 95% des éboueurs des trois dépôts grévistes, à savoir, Monlong, Colomiers et Blagnac, ont décidé ce matin de reconduire la grève. Une solution est cependant envisagée : celle d’une grève tournante qui permettra de poursuivre les revendications tout en causant le moins de nuisances possible à la population. Ce système est basé sur un principe de roulement où les éboueurs se relayeront. Pendant que certains assureront le retrait des poubelles, d’autres poursuivront le mouvement de grève. Ce roulement permettra donc de continuer la grève tout en assurant le service minimum.
Le mouvement est donc loin d’être terminé puisqu’une grande journée de mobilisation nationale aura lieu le jeudi 28 octobre déclare Thierry Artigue, responsable FO. « La manifestation commencera à 10h à Saint-Cyprien ».
Camille Morère
