Le Secours Catholique au rapport

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Les 20 et 21 Novembre prochains une grande collecte nationale aura lieu, l’occasion pour le Secours Catholique de faire le point. En France, la population concernée par l’aide proposée par l’association a augmenté de 2,1%. De plus en plus de français vivent aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté (moins de 908€/mois).

 

Le Secours Catholique a rendu son rapport Mercredi dernier et les chiffres sont éloquents. En Ariège, ce sont 37 500 personnes qui ont eu recours à l’organisation en 2009. Les principales actions de l’association se situent au niveau du logement, de l’aide alimentaire et vestimentaire. Ainsi, l’organisation a déboursé 366 961€ en colis alimentaires en 2009 et 460 000€ sont prévus pour tous types d’aides en 2010. Trois épiceries sociales ont été créées pour aider les plus démunis (CADIE, CABAS et Castelginest). Deux boutiques solidaires appelées Les Boussoles sont ouvertes à Toulouse ainsi qu’une vingtaine d’espaces vêtements. Mais malgré les efforts, le Secours Catholique constate que les problèmes d’accès aux logements sociaux persistent et que la pauvreté augmente toujours. L’organisation propose pour remédier à ces problèmes des aides plus durables.

 

Katia, mère célibataire de 2 enfants a connu le Secours Catholique par l’intermédiaire d’une voisine. Depuis, elle relève la tête et a créé un atelier de meubles en cartons. Elle est passé de personne aidée à bénévole. Nicole, quant à elle, est une mamie qui vit avec sa fille et sa petite fille dans une maison d’Aucamville. L’ex-compagnon de sa fille a laissé derrière lui 100 000€ de dettes et pour pouvoir nourrir sa famille, Nicole est allée jusqu’à faire les poubelles des supermarchés. Marina témoigne à son tour. Après avoir perdu son emploi et s’être fait claquer la porte au nez par sa famille, c’est vers le Secours Catholique qu’elle s’est tournée depuis maintenant 9 ans. Toutes les trois sont unanimes sur le fait que la solidarité et l’entraide sociale sont primordiales pour pouvoir sortir du cercle vicieux de la pauvreté.

 

Camille Morère