L’association « TGV Sud-Ouest » créée à l’initiative des élus locaux s’est réunie hier à l’hôtel de région. Photo / CMPL’association « TGV Sud-Ouest » créée à l’initiative des élus locaux s’est réunie hier à l’hôtel de région. Une mobilisation forte et symbolique pour que le TGV arrive au plus vite en Midi-Pyrénées.
Nous en parlions récemment, le projet Sud Europe Atlantique (LGV SEA) devrait permettre de traverser la France à grande vitesse, au départ de Toulouse aux alentours de 2020. L’association « TGV Sud-Ouest » pour la défense de ce projet au financement difficile a été créée par les personnalités fortes de la région : Pierre Cohen, Martin Malvy et Pierre Izard.
Ils étaient réunis hier pour déterminer les objectifs et les actions pour amener les trains à quai plus vite. Deux objectifs : la mise en œuvre des moyens nécessaires pour la promotion de la LGV SEA, et une démarche participative pour impliquer les acteurs socio-économiques de la région et les territoires concernés. Trois groupes de travail ont été définis pour mesurer les retombées du TGV sur la région :
– le groupe « culture et tourisme » animé par Martine Offroy, présidente de la cinémathèque de Toulouse
– Christian Desmoulins président de l’Insa et d’Actia pour le groupe « recherche/innovation/enseignement supérieur »,
– enfin le groupe « développement économique » avec Didier Gardinal, président de la CRCI
En complément, la Région lancera une étude pour appuyer la recherche réalisée par ces groupes. A l’avenir, un site internet de l’association devrait voir le jour, notamment pour relayer une pétition à destination du grand public pour soutenir ces actions, mais aussi pour respecter le calendrier de la mise en service du TGV.
Toulouse, 4ème ville de France, souhaite donc clairement ne pas prolonger son retard par-rapport au réseau ferroviaire de Paris, Lyon et Marseille.
Anaïs Wahl
