Rentrée 2011 : « pas si catastrophique »

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Olivier Dugrip, recteur de l’académie de Toulouse, présentait lundi les conséquences de la suppression d’un fonctionnaire sur deux pour la prochaine rentrée scolaire. Le point sur la répartition des postes et des moyens sur le territoire académique.

 

« La prochaine rentrée ne sera pas catastrophique » déclare Olivier Dugrip, d’un ton rassurant.

Pour le premier degré, les 100 postes d’enseignants supprimés ne représentent qu’une baisse de 0,8%, souligne t-il. La nouvelle répartition des postes prendra en compte les déséquilibres démographiques entre départements. Ainsi, le Tarn et Garonne comptera 18 postes supplémentaires, alors que 20 postes seront supprimés en Ariège.

 

Le recteur d’académie tient à nous rappeler que le nombre de postes pour 100 élèves en 2011 est de 5,31, contre une moyenne nationale à 5,22.

Bref, tout va bien pour l’Académie de Toulouse, 22 élèves par classe en moyenne, des résultats scolaires « excellents », moins de redoublements… Est-ce que les suppressions de postes auront quand même quelques effets néfastes? La réponse est non, car nous étions jusque là en situation de sureffectifs dans nos écoles.

Pourtant, des fermetures de classes vont être annoncées au mois de février, certaines classes atteignent les 30 élèves, et on peut se demander si la baisse du redoublement est vraiment une bonne mesure, compte tenu du niveau à l’entrée en 6ème.

 

En ce qui concerne le second degré, les 32 suppressions de postes décidées par le ministère ne toucheront que les lycées généraux et technologiques. La raison : la mise en place du tronc commun d’enseignement en première nécessitera moins de professeurs. La filière technologique est tout de même à l’honneur, « avec une offre de formation enrichie, mieux répartie sur le territoire de l’Académie ». Collèges et lycées professionnels sont donc épargnés.

Tout comme les universités qui voient même leur budget augmenter, « dans un contexte national contraint » nous rappelle le recteur. Au total, les universités de Toulouse bénéficieront de 548 440 975 euros cette année.

Coralie Bombail