Olivier Théron: énième comparution devant la justice

2008

Olivier Théron avant son audience. Photo / CTIOlivier Théron, fondateur du mouvement Vélorution à Toulouse, dénonce le système judiciaire de la ville, auquel il a été confronté plus d’une fois. Le point sur ses affres avec la justice.


Tout commence en 2002, lorsqu’Olivier Théron se fait arrêter pour avoir griller deux feux rouges à vélo. A son procès, où on l’inculpe pour outrage aux forces de l’ordre, il déclare ne jamais avoir eu accès au dossier de l’accusation. Cette affaire donne le ton pour tous les procès qui vont suivre. En tout Olivier Théron a été confronté à la justice dans six affaires différentes.

Pour ne citer que les plus marquantes, en 2004, il est condamné à quatre mois de prison ferme pour avoir jeté deux pots de yaourts périmés sur la voiture de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur.


Lorsqu’il dénonce sur son blog les conditions de son procès et de sa rétention, durant laquelle il aurait été victime d’une « tentative de meurtre orchestré par le Procureur de la République Amar Belacel », il est poursuivi pour outrage à magistrat. Il écope de trois mois de prison ferme « grâce à des juges qui ont interdit la présence d’un commis d’office à mes côtés » écrit-il sur son blog. Et encore une fois, on ne lui aurait pas communiqué le dossier d’accusation.

Mise à part ces deux affaires, Olivier Théron s’est fait arrêté de multiples fois pour entrave à la circulation. Pour la dernière en date, l’audience en appel avait lieu hier après-midi. Olivier Théron, sur la défensive face au déploiement de policiers, n’a pas l’intention de passer sous silence la moindre irrégularité. Affaire à suivre…

Coralie Bombail