Des grillons et des vers de farine en dégustation au centre commercial de Blagnac

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Depuis le 26 avril et jusqu’au 3 mai prochain, entre 11h et 19h, le centre commercial de Blagnac propose aux visiteurs de goûter des mets bien spéciaux : des insectes. Avec cette animation nommée « Les protéines de demain », la société Micronutris compte sensibiliser le grand public à une nourriture aux bienfaits nutritifs et environnementaux.

 

Pour la première fois à Toulouse, le centre commercial de Blagnac propose au public de déguster gratuitement des insectes. Le stand d’animation est présenté par l’entreprise Micronutris dont la ferme est la première exploitation productrice d’insectes en Europe. « Nous proposons des grillons et des vers de farine qui peuvent être savourés nature, en biscuit, ou encore sur un macaron », explique Maxime, chargé de clientèle. Interpellés par cette animation atypique, de nombreux visiteurs se laissent tenter. « Ce sont les enfants qui réagissent le plus, et dédramatisent », a-t-il observé. « Ils y portent en général plus de curiosités et d’intérêt ». Mais ce n’est pas pour autant que les adultes ne sont pas intéressés. François, 55 ans, était « plutôt sceptique au début », mais au final, « ça ressemble au goût de cacahuète en plus croustillant ». Et pour tous ceux qui sont encore sceptiques, le chargé de clientèle assure que « toutes les personnes qui ont essayé ont trouvé ça bon » et conseille de les tester « en salade avec une vinaigrette ou encore dans une tarte ».

 

« Une alimentation alternative qui consomme 50 fois moins d’eau »

Mis à part la dégustation, les animateurs informent le public sur les atouts nutritifs et environnementaux de cette alimentation. « Vous aller y trouver trois fois plus de protéines que dans la même quantité de bœuf et la même qualité d’oméga 3 que dans le saumon », affirme le salarié de Micronutris. Il met aussi en avant que « l’élevage industriel arrive à sa limite de production alors qu’on devrait atteindre 9 milliards de personnes sur la planète en 2050 ». C’est donc une vrai « alimentation alternative qui consomme 50 fois moins d’eau » et dont « sa production est possible dans un contexte d’agriculture urbaine ».

 

Article de Charles Monnet