Toulouse : « La CGT 31 propose un mouvement social de grande ampleur »

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Ce lundi, la CGT 31 a convié les forces progressistes du département à une rencontre visant à « confronter nos idées et travailler à toutes les convergences possibles entre organisations syndicales, politiques et associatives afin offrir à tous la perspective d’un nouveau modèle de société ». Une conférence de presse/débat qui a débouché sur l’organisation de deux grandes journées de mobilisation le 6 février et le 1er mars prochain.

 

« 6 000 emplois industriels directement menacés, la poste qui supprime à tour de bras des postes, les emplois publics qui fondent comme de la neige au soleil dans tout le département,…», Gisèle Vidallet en a « assez d’entendre dire que ce qui pèse sur le travail est son coût ». C’est donc pour « faire avancer les choses » que la secrétaire générale de la CGT 31 a convié les forces progressistes du département à une rencontre visant à définir les actions à mener en coopération afin de peser plus lourd dans la balance politique.

« Aujourd’hui, la politique place le capital avant la protection de ses salariés », regrette Gisèle Vidallet. Pour cette dernière, « il ne faut pas spécialiser les régions et les départements et donc inverser la tendance locale de la monopolisation autour de l’espace et de l’avion ». De plus, « on a besoin de diversification d’entreprises et de services publics », ajoute­-t­-elle.

 

Se rassembler pour peser

« La CGT 31 propose un mouvement social de grande ampleur », lance la secrétaire départementale du syndicat. « De grands chantiers comme la recherche et développement à une agriculture qui favorise les exploitations à taille humaines, nous avons des projets viables », détaille Gisèle Vidallet qui propose un « véritable cahier revendicatif ».

Le projet ? La rupture avec le dogme du coût du travail. « Dans un premier temps, nous préconisons une augmentation des salaires en rehaussant le SMIC à 1700 euros, la fin de l’indice du gel des fonctionnaires et de combattre les inégalités homme-femme », débute Gisèle Vidallet qui propose par la suite « de remettre à plat toutes les politiques d’exonération des entreprises afin d’en faire bénéficier les entreprises en difficulté ». Enfin, la CGT 31 prône une réforme fiscale. « Nous pensons que l’impôt doit corriger les inégalités et non les creuser », ajoute la secrétaire générale.

C’est pour porter ces revendications et tenter de rassembler les forces progressistes de Toulouse (Europe Ecologie les Verts, les organisations du Front de Gauche, le Parti Communiste Français et d’autres associations ou organisations militantes), lors de deux grandes journées de mobilisation le 6 février et le 1er mars prochain.

 

Article de Téo Henriet