« Le Cancer est la maladie qui préoccupe le plus les midi-pyrénéens »

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Dans le cadre de la journée Mondiale contre le cancer, l’Oncopole de Toulouse a dévoilé son enquête sur la perception de la maladie en Midi-Pyrénées. Une étude effectuée auprès des patients, des accompagnants et du grand public.

 

« 38% des habitants de la région ont un proche concerné par le cancer, ce qui veut dire que c’est à la fois un combat légitime, d’actualité et surtout homogène à l’échelle d’un territoire vaste et divers comme Midi-Pyrénées » lance Gilles Abikanlou le prestataire de l’étude Oncopole et directeur de l’institut de sondage Learning. Menée à travers les 8 départements de Midi-Pyrénées, l’étude montre également que le cancer reste la maladie prioritaire à éradiquer dans l’esprit des régionaux. « On c’est aperçu que malgré la crise, les habitants de la région ont le soucis de soutenir l’innovation et la recherche contre le cancer qui reste pour eux la maladie la plus préoccupante devant le sida et la maladie d’Alzheimer » souligne Benjamin Gandouet, directeur de l’association Oncopole de Toulouse. Enfin, si 71% des sondés considèrent que le cancer peut être évité s’il est diagnostiqué à temps, prés de 41 % estiment que le diagnostic est souvent trop tardif.

 

Oncopole : le patient au cœur du soin

Né de la fusion entre Claudius Régaud et le centre de recherche, l’hôpital de l’Oncopole ouvrira ses portes  fin 2013, un changement de repère pour les patients. « Je suis soignée à Claudius Régaud depuis 12 ans, je suis un peu une survivante. J’espère que dans le futur établissement il y aura autant de qualité d’écoute. Ce projet est très beau mais pour nous les patients, l’accueil est aussi important que les soins » témoigne Camille. Consciente du rôle vital des accompagnants dans le déroulement de la maladie, Marie Bombail, directrice des soins à l’hôpital Claudius Régaud termine. « La dimension humaine doit être présente, les équipes soignantes doivent accompagner les patients et les prendre en charge en rendant leur parcours plus facile ».

 

Pierre Jean Gonzalez