Exposition : 80 clichés pour avoir « une vision différente des handicapés »

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Du 14 janvier au 2 février prochain se tient à la Communauté Municipale de la Santé une exposition sur la SLA (Sclérose latérale amyotrophique). Ce sont près de 6000 personnes qui sont atteintes de cette maladie neurologique en France.

 

Durant deux semaines, la Communauté Municpale de la Santé ouvre ses portes à une exposition sur la Sclérose latérale amyotrophique. « C’est un projet qui nous a été réalisé en dehors de nos études » explique Maxime Remeyse, un des deux photographes. Réalisée en collaboration avec Johanna Sarniguet, également élève des Beaux-Arts, cette exposition permet de mettre en lumière une maladie inconnue du grand public et « servir une cause juste » déclare le photographe.

Ce travail a débuté, il y a maintenant deux ans où 8 patients atteints de cette maladies se sont portés volontaires pour être photographiés. « Ce projet s’est étendu sur deux ans et a nécessité une dizaine d’heures de travail pour la prise des clichés » explique Maxime Remeyse. L’exposition compte 80 clichés montrant les effets de la SLA sur l’organisme et la vie quotidienne des personnes atteintes par cette maladie.

 

« Faire connaître la Sclérose latérale amyotrophique à un plus large public »

L’hôpital de Rangeuil a décidé de demander à ses patients de se faire photographier afin de montrer cette maladie à un plus large public. Marie-Hélène Cunin, atteinte de la SLA explique les raisons qui l’ont poussé à accepter. « C’est une proposition de l’hôpital, j’ai été tout de suite intéressée » explique-t-elle. Le projet, en plus d’apporter des fonds supplémentaire à l’association ARS SLA (Association pour la recherche sur la Sclérose latérale amyotrophique), s’est déroulé sur un échange très amical entre les patients et les photographes. « Nous avons travaillé l’an dernier, les vendredis après-midi dans d’agréable conditions » confirme Marie-Hélène  Cunin qui espère que cette exposition permettra aux visiteurs de « regarder les handicapés d’une manière différente ».

 

Olivier Goarin