Le Gérontopole de Toulouse reçoit sa lettre de mission ministérielle

323

Vendredi dernier, la Ministre déléguée en charge des personnes âgées et de l’autonomie est venue saluer les travaux du Gérontopôle toulousain. Michèle Delaunay a réitéré sa pleine confiance envers le centre de recherche, enjoint à poursuivre et transmettre ses expertises en matière de prévention de la dépendance.

 

Déjà missionné à trois reprises, le pôle gériatrique du CHU de Purpan a reçu ses quatrièmes recommandations. Pionnier en termes de recherche sur la perte d’autonomie des personnes âgées et sur la maladie d’Alzheimer, il bénéficie d’une notoriété planétaire. Depuis l’an dernier, une plateforme spécifique d’« évaluation des fragilités et de prévention de la dépendance » y est implantée. Elle permet notamment de dépister les risques de perte d’autonomie dès l’âge de 65 ans, via un examen approfondi des facultés physiques et mentales. Un dispositif dont la ministre Michèle Delaunay souhaite s’inspirer afin d’esquisser la politique des prochaines années dans le domaine du vieillissement.

« Cette lettre de mission vise à confirmer le rôle du Gérontopôle de Toulouse dans la recherche internationale. Il doit poursuivre ses travaux sur des bases cliniques qui aient un sens et ne soient pas discutables » explique la ministre. Celle-ci, pour qui la dépendance « n’est pas une fatalité » veut également retarder l’âge nécessaire de rentrée dans les établissements. « Si on regarde les courbes de dépenses de santé, c’est la période finale qui coûte le plus cher ». C’est pourquoi la lettre de mission, remise au chef de service Bruno Vellas, met un accent particulier sur la prévention et la détection précoce des populations à risques. Car si l’espérance de vie des français n’a jamais été aussi haute, 40% des plus de 65 ans présentent des risques de fragilités.

 

Christophe Guerra