La répression des fraudes a testé la qualité des gels hydroalcooliques vendus en France. Des modèles, parfois présents en pharmacie, contiennent moins de 60% d’alcool. Un seuil qui les rend dangereux et inefficaces.
Pour être efficace contre le coronavirus, les gels hydroalcooliques doivent contenir au moins 60% d’alcool. Certains produits prélevés ne contenaient pas suffisamment d’alcool. C’est pourquoi la répression des fraudes les a fait classer non-conformes et dangereux. C’est le cas en particulier de 13% des produits analysés, selon Franceinfo.
L’étiquetage poserait aussi problème. 36 produits (22% des produits analysés), pour lesquels la teneur en alcool était suffisante, ont également été déclarés non-conformes et dangereux en raison d’un étiquetage minimisant les dangers présentés par ces produits, comme leur inflammabilité.
Les produits identifiés comme non-conformes ou dangereux font l’objet de « suites appropriées, notamment de mesures de retrait et-ou rappel », a expliqué la Direction des fraudes à Franceinfo.
La rédaction