La e-santé se développe à Toulouse. Photo / Crédit Nadezda Razvodovska – fotoliaL’appel à projets « Plateforme d’Innovation », lancé par le Ministère de l’Industrie et la Caisse des Dépôts et Consignations, a labellisé depuis septembre dernier la plateforme e-santé platinnEs basée sur le territoire toulousain. La e-santé tend à faciliter le partage des données médicales, économiques et administratives grâce à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC).
L’e-santé, c’est quoi ? C’est un réseau qui permet le partage d’actualités médicales en ligne, créant ainsi une « encyclopédie » accessible à tous. Elle permet aux internautes de l’accompagner dans ses recherches en matière de santé, orienter ses démarches et même de comprendre certains mécanismes de santé.
Elle permet l’interaction entre patients et prestataires de services, mais aussi la transmission de données inter-établissements. Son objectif ? Améliorer l’accès et la qualité des soins pour les patients à domicile et mobiles. Cette plateforme cible en priorité les patients atteints de pathologies chroniques et les personnes âgées en perte d’autonomie.
En 2009, Midi-Pyrénées faisait partie des quatre régions retenue par le Ministère de l’Industrie pour la création du CNR-santé (Centre National de Référence). C’est dans ce cadre qu’a été créé le Centre e-santé. Il a vu le jour en mars 2010 co-fondé notamment pas le CHU de Toulouse et la Communauté Urbaine du Grand Toulouse.
Un objectif, trois missions
La première consiste à animer le réseau d’acteurs e-santé, faire émerger des solutions via les comités d’experts ou les groupes de projet ou encore assister les acteurs publics, tels que les collectivités ou les centres hospitaliers.
Seconde mission, être le vecteur d’expertise du CNR-santé. Le centre e-santé est par exemple chargé de créer un lien entre les acteurs, les projets et les connaissances dans le domaine de la santé à domicile et l’autonomie, ou encore favoriser l’émergence de nouveaux projets.
Dernière mission, proposer un panel d’experts reconnus et de sites d’essais dans des secteurs de pointe dans le but d’améliorer le développement de technologies e-santé.
Grâce à ce réseau, la région Midi-Pyrénées compte réaliser environ 12 millions d’euros d’économie. Dans le courant de l’année, la plateforme devrait devenir une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC), soit une structure autonome.
Rémi Beaufils
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