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Le procès du médicament Médiator a débuté à Paris. En 30 ans de commercialisation, il aurait causé la mort de plus de 2 000 personnes. 200 victimes de la région se sont portées parties civiles.
C’est un procès hors du commun qui commence à Paris ce lundi 23 septembre. Sur le banc des accusés, le groupe pharmaceutique français Servier, qui pendant près de 33 ans a vendu le médicament Médiator. Indiqué dans le traitement du diabète, il a été commercialisé dans l’Hexagone entre 1976 et 2009, et serait la cause de plus de 2 000 décès.
Le procès hors-norme se déroulera jusqu’en 2020. Pendant 6 mois, quelque 400 avocats et 4 000 parties civiles défileront devant le tribunal de Paris pour sceller le sort des 25 prévenus, rapportent nos confrères de France 3. Parmi les victimes, environ 200 viendraient de la région Occitanie.
Dans le rang des victimes, on compte celles déjà indemnisées par Servier, mais également des parties-civiles qui ont consommé le Médiator pendant de nombreuses années, et qui ont souffert des effets secondaires.
D’autres personnes sont juste là au titre du préjudice moral, pour soutenir l’action du ministère-public. L’espoir est grand pour ces milliers de victimes du Médiator, qui espèrent que le laboratoire reconnaîtra avoir fermé les yeux sur les risques du médicament.
Raphaël Crabos
