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Depuis lundi, les infirmières et aide-soignants du service hématologie de l’Oncopole sont en grève. Ils dénoncent un sous-effectif et une surcharge de travail.
Jeudi 4 juillet, pendant leur pause déjeuner, les soignants du service hématologie de l’Oncopole de Toulouse ont manifesté devant leur lieu de travail. Un préavis de grève a été déposé le même jour et celle-ci a débutée lundi 8 juillet.
Les motifs d’agacement des soignants concernent la surcharge de travail et le manque d’effectif. Une grève bien particulière puisque les employés ont reçu l’obligation de travailler de la part de la direction. Ils se réunissent donc symboliquement le midi.
Depuis plusieurs mois déjà, les soignants du secteur greffe se plaignent d’un manque d’effectif dans le service. Celui-ci entraîne une charge de travail supplémentaire et un épuisement des équipes, qui pourrait être préjudiciable pour les patients.
Des embauches en prévision
Avec un temps de plus en plus réduit pour s’occuper de chaque patient, la peur de faire des erreurs se fait de plus en plus présente chez les soignants, dans un service considéré comme de soins intensifs.
Depuis l’ouverture du service il y a 5 ans, les effectifs baissent chaque année. Au début il accueillait 31 infirmières et 27 aides soignantes, confie Lise, infirmière au service de greffe de moelle osseuse, à nos confrères de France bleu. Aujourd’hui, il ne restent plus que 28 infirmières et 23 aides soignantes. Une perte considérable de 7 emplois ces 5 dernières années qui se ressent sur la charge de travail qui, elle, n’a pas diminuée. Bien au contraire.
La direction, au fait de la situation, a réagit au mouvement de grève en promettant d’embaucher du personnel supplémentaire d’ici la fin du mois.
Raphaël Crabos
