Thierry Lhermitte parrain de la Fondation pour la Recherche Médicale en visite à Toulouse

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Thierry Lhermitte, parrain de la Fondation pour la recherche médicale en visite au CHU Rangueil. Photo / CINSERM c. ferran

L’acteur français, parrain de la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM), était présent ce mardi à l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires du CHU Rangueil pour une visite des laboratoires.

 

La Fondation pour la Recherche Médicale, fondée en 1947 par des médecins et chercheurs, a pour mission première de développer la recherche publique médicale. Elle finance les projets qui lui sont confiés par les chercheurs de toute la France, grâce aux dons qu’elle reçoit des particuliers. Étant le principal financeur de l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires, ses représentants étaient à Toulouse ce mardi pour vérifier l’état de la recherche dans le domaine de l’obésité. Les fondations de ce type sont un acteur essentiel, sans financement privé, la recherche médicale ne pourrait pas exister car comme le précise Valérie Ridinger, chargée de communication, « l’État ne finance qu’à hauteur de 25%, tout le reste est financé par des fondations ». Précisons que la fondation soutient 750 équipes de chercheurs à travers la France.

Thierry Lhermitte est parrain de la FRM depuis six ans et il prend son rôle très à cœur. Valérie Ridinger insiste sur son investissement. « Il profite de son temps libre pour visiter les différents instituts financés par la fondation, il discute avec les chercheurs et fait régulièrement des appels aux dons ». Un investissement qui paye puisque grâce à ceux-ci, 2,8 millions ont pu être versés pour soutenir à Toulouse 24 nouveaux projets de recherche en 2011. En 2010 ce n’était que 1,4 millions pour 20 projets. Angelo Parini, directeur de l’institut, n’a d’ailleurs pas manqué de remercier la fondation pour son soutien.

Parmi les programmes financés en 2011, on peut citer celui du professeur Dominique Langin de l’institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires du CHU de Rangueil, sur la « mobilisation des lipides du tissu adipeux et l’action de l’insuline dans l’obésité ».

« Les gens préfèrent donner pour des maladies qu’ils jugent graves, ils ne considèrent pas que l’obésité soit un sujet important, pourtant c’est un sujet de société », déplore Thierry Lhermitte. Un thème d’actualité puisque le gouvernement a décidé depuis quelques mois de taxer les produits sucrés.

 

Angela Koslowski