Hôpital Marchant, où en est-on ?

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Le campement du 18 octobre dernier. Photo / CTIVoilà maintenant deux mois que les salariés de l’hôpital psychiatrique Gérard Marchant militent devant leur lieu de travail. Deux mois de bras de fer contre la direction afin d’obtenir une prise en charge « décente » des patients et la création de postes supplémentaires.


A Toulouse, les salariés de l’hôpital Marchant campent sur leur position et c’est peu de le dire. En effet, depuis près de deux mois, les grévistes syndiqués ou non, revendiquent sous une tente devant l’établissement. Si les personnels de santé semblent décidés à maintenir leur piquet de grève, la direction semble elle aussi déterminée à ne pas flancher.

Face à l’indifférence du directeur de l’établissement, mais aussi de l’Agence Régionale de la Santé,aujourd’hui les salariés changent d’approche. Dans l’espoir d’obtenir enfin gain de cause, ils ont décidé de faire appel à un soutien politique. Dans le cadre de ce « SOS », un meeting se tiendra ce jeudi 16 à Castelbou en compagnie de François Simon d’Europe Ecologie-les verts, Jean Christophe Sellin pour le Parti de gauche, et Myriam Martin pour le Nouveau Partie Anticapitaliste.

Lors de ce rendez-vous, divers sujets seront abordés par les grévistes, dont celui, entre autres, de leur lutte en tant que soignants spécialisés. Dans l’attente d’un accord « juste et bénéfique pour tous», ceux que l’ont appelle d’ores et déjà « les Marchant » espèrent faire bouger les choses grâce au soutien des politiques et réaffirment leur volonté de sortir du conflit actuel.

 

Joelle Keclart