Jocelyne Vidal, une candidate qui prône le contre-pouvoir à l’Assemblée nationale

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Jocelyne Vidal représentera l’UMP dans la 6ème circonscription de Haute-Garonne. Cette nouvelle arrivante sur la scène politique affrontera la députée sortante Monique Iborra (PS). Portrait d’une candidate déterminée à faire entendre ses valeurs.

 

Militante UMP depuis 2007, Jocelyne Vidal s’est engagée tardivement en politique car elle a toujours voulu « rester libre de ses pensées et de ses paroles » déclare-t-elle. Mais il y a 5 ans, « c’est la personnalité de Nicolas Sarkozy et son projet qui m’ont donné envie d’aller plus loin ». Adjointe au maire de la ville de Saint Lys de 2001 à 2008, et aujourd’hui conseillère municipale de l’opposition, Jocelyne Vidal entre dans la cour des grands en se présentant à une élection nationale. Sa motivation, « porter les valeurs de la droite, car je ne me reconnais pas dans le projet de notre Président de la République. Mais une peur, « qu’un seul parti cumule tous les pouvoirs ».

Dans son programme, Jocelyne Vidal met un point d’orgue sur la jeunesse et l’emploi. Mais dans la 6ème circonscription, qui comprend des zones péri urbaines éloignées, des problèmes de transport se posent. « Pourquoi tout concentrer sur Toulouse intra-muros ? Aujourd’hui beaucoup de jeunes doivent se rendre au centre-ville pour étudier ou travailler, alors que nous ne sommes pas desservis par les transports en commun Tisséo » remarque la candidate. La solution serait alors « soit de développer les transports, soit de délocaliser les institutions sur notre territoire » propose-t-elle. Concernant le logement social, Jocelyne Vidal a également son idée. « Il ne faut pas tomber dans le travers des cités et construire du logement social à bon escient, c’est-à-dire autour de pépinière d’entreprises qui offriraient des emplois ». Enfin la candidate compte « donner les moyens aux mères de travailler, en créant des crèches d’entreprises, notamment dans les zones industrielles. Ce serait un confort énorme ».

Des idées qui pourraient séduire les électeurs de la circonscription. Reste à se faire connaître et à combattre le « vote étiquette » qui favorise le PS, à fortiori en Haute-Garonne où 8 circonscriptions sur 10 sont déjà à gauche. Allons-nous vers un grand chelem des socialistes aux prochaines législatives ? Une éventualité qui signifierait « la fin de la démocratie » pour Jocelyne Vidal.

 

Coralie Bombail