Christine Arrighi, EELV a dévoilé hier ses ambitions pour la 9ème circonscription de Haute-Garonne. Photo / CTI
Christine Arrighi, membre d’Europe Ecologie Les Verts, candidate à la 9ème circonscription de Toulouse pour les législatives du 10 juin, dévoile ses ambitions et son programme.
Un mois après les élections présidentielles auront lieu les élections législatives. L’occasion d’élire, au suffrage universel, les députés pour un mandat de cinq ans. C’est pourquoi « EELV » présente son, ou plutôt, sa candidate à la 9ème circonscription toulousaine. Car comme le veut la tradition, cette circonscription est « réservée » aux femmes.
Christine Arrighi sera donc la représentante du parti des écologistes. Elle est actuellement conseillère municipale à la mairie de Ramonville et ancienne chargée de culture de la ville de Toulouse.
La candidate écologiste veut dénoncer plusieurs problèmes et proposer ses solutions. Transport, santé, énergie, logement, réorganisation du territoire, tout y passe. « 44 000 décès par an en France à cause de la pollution, selon le ministère de l’écologie » affirme la candidate.
Quand à l’énergie, elle ne veut « pas d’une essence à 2€ le litre. Il faut privilégier les transports en commun, ce qui est actuellement délaissé pour d’autre chose » se désole Christine Arrighi. Pour appuyer ses arguments, elle ironise sur le sujet, « on ne sortira pas des énergies fossiles avec des partis fossiles ».
Pour accéder au « mieux vivre », « on souhaite une écologie choisie et non imposée. En tout cas, pour ceux qui veulent une femme de gauche, avec un réel ancrage local, qu’ils votent pour moi. » conclue-t-elle
La circonscription qui fait débat
La 9ème circonscription, normalement destinée aux femmes, provoque des vagues au sein du parti socialiste. Suite au duel entre Anne Crayssac et Nadia Pellefigue (Parti Socialiste) qui a dénoncé des irrégularités sur la commune de Portet-Sur-Garonne, le siège du parti socialiste a parachuté Christophe Borgel, adjoint à la mairie de Villepinte, pour les législatives de 2012. Ainsi, la tradition féminine de la circonscription est remise en cause, ce parachutage est vivement critiqué par l’opposition.
Yoann Solirenne
