La Cartoucherie, futur écoquartier de Toulouse, dévoilée

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Toulouse voit son futur en vert. Pierre Cohen, le maire, a dévoilé le nouvel écoquartier de la Cartoucherie. 3100 logements, 10 000 m2 de commerces, du tertiaire… La ville a vu les choses en grand. Entre un quartier durable, convivial et la maîtrise des coûts, l’appel à projets  commence aujourd’hui.

 

« Le plus vaste écoquartier construit », « l’alliance innovante de l’écologie et du logement », « une nouvelle manière d’habiter ». Le futur quartier de la Cartoucherie enthousiasme les élus. Et pour cause. Pierre Cohen, maire de Toulouse,  insiste sur « la création d’un modèle d’habitat accessible en prix et performant en énergie. La Cartoucherie sera un quartier vivant. Pas une cité dortoir. »

 

Un écoquartier au service de la qualité de vie

La première partie du quartier, 580 logements et 18 000m2 de tertiaire, un groupe scolaire et l’Ecole régionale de Santé, est organisée en 10 lots. Oppidea, l’entreprise publique locale choisie pour le projet et les urbanistes Alain Marguerit et Bernard Paris ont à coeur d’inscrire le quartier dans la ville. « Nous favorisons les modes de transport doux. Deux arrêts de tram desserviront la Cartoucherie, il y aura de nouvelles lignes de bus. Les pistes cyclables encadreront le site » décrit Alain Marguerit.

Une seule place de parking sera allouée à chaque habitation. En plus de quelques places dans les rues, trois parkings seront installés. « Pour ce qui est de l’énergie, l’écoquartier sera raccordé aux réseaux vertueux de chaleur, reliés à l’incinérateur de déchets » rappelle Céline Gislard, d’Oppidea. Les eaux pluviales seront entièrement récupérées et trois grandes zones vertes entoureront le quartier.

 

Maîtriser les coûts

Dans les 3100 logements prévus, 35% seront sociaux et 25% en accession aidée à la propriété. « Nous voulons que les logements soient accessibles à tous. Pour ça, il faut construire avec des coûts maîtrisés » prévient Pierre Cohen. L’achat du terrain a déjà coûté 29 millions d’euros. Et la dépollution est également très chère. C’est donc sur les habitations ou les matériaux qu’il faudra se restreindre.

Pauline Amiel

 

 

Vidéo tournée à l’occasion des 2èmes rencontres interrégionales de l’urbanisme en décembre 2010