Elisabeth Pouchelon est en campagne pour la conquête de la 9ème circonscription. Photo / CTI PA
Il y aura tout de même une femme candidate aux législatives dans la 9ème circonscription. Elisabeth Pouchelon, conseillère régionale UMP, n’accorde aucune importance aux divergences au PS sur le parachutage de Christophe Borgel. En attendant son investiture la semaine prochaine, elle est déjà en campagne depuis 3 mois.
Un déplacement à Portet-sur-Garonne, un à Pouvourville, un à Pinsaguel… Elisabeth Pouchelon, candidate aux législatives dans la 9eme circonscription, veut « une campagne de terrain ». « Moi, je rencontre les gens, je veux discuter sur le fond. L’histoire du parachutage de Christophe Borgel dans cette circonscription n’est qu’une preuve de plus que le Parti Socialiste n’a de leçon à donner à personne en matière de démocratie et de parité homme/femme » indique-t-elle.
Christophe Borgel, secrétaire national aux élections, a été investi le 10 janvier dans cette circonscription normalement réservée aux femmes. Son parachutage a mis fin aux contentieux entre la conseillère régionale Nadia Pellefigue et l’adjointe au maire de Toulouse Anne Crayssac.
Le développement économique et les transports
Elisabeth Pouchelon est conseillère régionale depuis deux ans. « J’ai toujours milité dans le milieux associatif. Je suis au Syndicat national des cardiologues. Je m’y suis mise tard mais la politique m’a toujours intéressée. » Elle vit, avec sa famille, depuis 30 ans dans la circonscription. « Le bilan de la gauche est pauvre. Je vois la qualité de vie se dégrader tous les jours. »
Selon la conseillère régionale, la question des transports et celle du développement économique tiennent à cœur des habitants de la 9ème circonscription. « A Portet, les gens se sentent délaissés. A Ramonville, la gestion des bus pose problème, regrette-t-elle, de toute façon, ces deux villes ont vocation à rentrer dans le Grand Toulouse. »
Niveau économique, les projets d’Elisabeth Pouchelon restent vagues. « La politique locale doit favoriser les entreprises. Et développer les infrastructures…Tout sera dans le programme qui sort bientôt. »
Pauline Amiel
