Robert Baud, « le candidat des choses de la vie »

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Robert Baud, candidat toulousain à la présidentielle. Photo / CTI

Le programme de Robert Baud, candidat toulousain à la présidentielle, n’a pas changé depuis les élections de 2007. Et pour cause, « au lieu de s’arranger, tout s’est effondré ». A six mois du premier tour des élections présidentielles, il refait le point sur ses intentions.

 

Robert Baud dit être le candidat des choses de la vie. Les Droits de l’Homme, l’écologie, l’emploi et la solidarité sont ses chevaux de bataille. Tout, plutôt que l’illusion de l’argent et l’abrutissement au travail. « Regardez, vous vous installez là, au carrefour, vers dix-sept heures, vous voyez les gens, ils courent, ils sont stressés, ils n’ont le temps de rien parce qu’ils travaillent plus et ils gagnent moins. Elle est où, la vie, là dedans ? », s’emporte-t-il en pointant la rue de l’autre côté de la haie.

Quand on lui demande sa couleur politique, il élude. Pas de couleur particulière, son parti, comme son nom l’indique, est celui des gens de bonne volonté. Il ne se dit pas concerné par les primaires socialistes et n’est pas allé voter : « je ne vais pas aller élire un candidat si je ne suis pas d’accord avec sa démarche politique ». Après un instant de réflexion, il ajoute que « si c’est ça la politique, alors je ne fais pas de politique ».

 

Le programme de Robert Baud est un retour aux choses simples. Entre autres, une réforme des départs à la retraite, prenant en compte la pénibilité du travail et l’état de santé. Un examen médical à 50 et 60 ans permettrait de déterminer l’âge de départ.

Il prévoit aussi de rendre les minimas sociaux plus accessibles, tout comme la CMU. Les jeunes en rupture de scolarisation ou en échec scolaires sont aussi ciblés. Pour relancer l’emploi, Robert Baud propose de revenir aux « petits » métiers, accessibles sans qualification particulière. Dans la continuité de ce retour aux choses de la vie, un effort particulier sera fait sur les logements sociaux et des mesures seront prises pour que chaque commune remplisse ses quotas.

 

Un programme ambitieux qui ne verra probablement jamais le jour, en effet Robert Baud ne cherche aucun parrainage en vue de l’élection présidentielle. Lucide, il se veut la voix des « gens de Bonne volonté ».

 

Alice Bru