Christine de Veyrac : « il faut que Tisseo s’adapte aux citoyens et pas l’inverse »

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Christine de Veyrac a présenté ce mercredi son projet municipal sur les transports. Pour la candidate centriste à la mairie de Toulouse, il y a beaucoup à faire pour réaménager les infrastructures, mais aussi pour en développer de nouvelles à moindre coût.

 

« Pour que les Toulousains utilisent les transports en commun, il faut que Tisseo s’adapte aux citoyens et pas l’inverse ». Tel est le constat de Christine de Veyrac, arrivée en retard à la conférence de presse à cause d’un incident sur la ligne B. Face à une dette « qui plombe toute possibilité d’évolution », il y a pour la candidate centriste de nombreux éléments qui rendent l’utilisation des transports en commun laborieux. « Les lignes ont des cadences et des trajets qui ne sont plus cohérents, certains trajets sont saturés alors que d’autres fonctionnent à vide. Il faudrait s’inspirer des autres villes Européennes, même Lyon n’a pas hésité à faire une étude de deux ans sur la ville avant de chambouler l’organisation en 48h. Et ça a significativement amélioré les choses », explique-t-elle. Le mot d’ordre est donné, faire en sorte que « le système de transport ne soit plus déconnecté des habitants ».

Pour ce faire, les propositions de la députée européenne vont tous azimuts sans pour autant être révolutionnaires. En effet, la candidate centriste veut une plus grande adaptation du service de bus, « en augmentant la fréquence de certaines lignes, et en la baissant pour les trajets trop peu empruntés ». Le métro qui est « bien trop souvent saturé », est lui aussi dans le viseur de la députée européenne. «  Nous avons la possibilité de multiplier le nombre de rames, seules trois stations de la ligne A nécessitent des travaux, qu’attend ont ?  » s’interroge-t-elle avant d’annoncer son intention de mettre en place un tram-train et d’un tram-air. « Le tram-train utiliserait les rails du réseau ferré de France et permettrait de contourner la ville avec les nouvelles stations SNCF qui sont prévues ». Seule une partie entre la vache et les ramiers «  nécessiterait un pont afin de rendre le circuit complet ». Le tram-air lui se situerait entre le Pont des Demoiselles et Matabiau. « Ce système de transport, qui peut faire penser aux cabines de téléphériques, coute 50% moins cher à produire qu’un tram normal » développe-t-elle.

En conclusion, la candidate centriste a rappelé qu’elle ne souhaite « changer ce qui fonctionne » mais que de nombreuses choses restent à faire pour améliorer le quotidien des Toulousains et leur donner « une vraie raison de prendre les transports en commun tout en laissant leur voiture de côté ».

 

Article de François Nys